Une Fête de la rose sous le signe de l'ouverture
Arnaud Montebourg, fervent partisan des primaires dont il a été l'un des défenseurs au sein du PS, a vu ses ardeurs refroidies par Jean-Pierre Chevènement. Le sénateur de Belfort, très sévère sur le processus des primaires, a affirmé: "Je crains que s'il n'y a pas un accord minimal au départ, ce soit une machine à opérer en quelque sorte des désistements automatiques".
Participera-t-il aux primaires socialistes ? "Ca, c'est une autre affaire.
Les primaires, ça implique un accord minimal. On va parler du fond", a assuré l'ancien ministre. Rappelant qu'il avait été pendant 29 ans membre du Parti socialiste, Jean-Pierre Chevènement a ensuite déclaré, en signant le livre d'or de la mairie : "L'essentiel est de réussir. Nous n'avons pas le droit de décevoir".
En attendant les éventuelles alliance en vue de la présidentielle, les deux hommes se sont bien entendus sur un thème : la critique de la politique sécuritaire du gouvernement. Dans son discours, Arnaud Montebourg a fustigé la politique sécuritaire du gouvernement, alors même que Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur avait justifié cette politique dans la presse ce week-end.
Caroline Caldier, avec agences
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