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Un sénateur-maire socialiste claque la porte du PS

Philippe Esnol, le sénateur-maire de Conflans-Sainte-Honorine vient d'annoncer mercredi sa décision de quitter le PS. Il a décidé de rejoindre le PRG. Dans un communiqué, il dénonce la politique gouvernementale et l'attitude du PS qualifié de "parti d'apparatchiks".
Article rédigé par Baptiste Schweitzer
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Philippe
Esnol n'en pouvait plus de la politique du gouvernement et de la direction du
Parti socialiste. Dans un communiqué, publié par le site metronews, le
sénateur-maire de Conflans-Sainte-Honorine, explique les raisons de son
courroux.

Ce proche
de Jean-Paul Huchon fustige ainsi la réforme des rythmes scolaires : "l'État
laisse les collectivités assumer des
décisions qui, en l'occurrence, créent plus de problèmes qu'elles n'apportent
de solutions." ; la fiscalité : "Je ne peux pas soutenir la
politique fiscale menée actuellement par le gouvernement" ; le
Grand Paris : "Le gouvernement est en train de créer une véritable usine à
gaz".

"Mort aux cons"

Philippe
Esnol dénonce également les "déclarations irresponsables" dans
l'affaire Leonarda "qui n'ont été tenues que dans le but de faire parler
de soi et de déstabiliser Manuel Valls". Dimanche, il avait d'ailleurs
épinglé l'attitude de Jean-Luc Mélenchon et des "irresponsables PS"
dans un tweet ponctué d'un "Mort aux cons". 

Et Philippe Esnol de conclure son communiqué d'une tirade réservée à la direction du PS : "J'en tire toutes les conséquences en quittant ce parti d'apparatchiks incapables de se faire élire localement et qui s'autorisent à donner à tout le monde des leçons de morale empreintes de pathos sentimental et victimaire pour mieux servir leurs intérêts personnels."

Jean-Michel Baylet, le président du PRG s'est réjouit de l'arrivée de Philippe Esnol dans ses rangs. "Le parcours et les valeurs républicaines de Philippe Esnol étaient depuis longtemps celles du PRG, à
l'avant-garde d'une gauche moderne et laïque, attachée au rôle de l'Etat et à
la défense des libertés individuelles", explique Jean-Michel Baylet. 

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