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Un poste de vice-président de l'UMP pour apaiser François Fillon ?

Les deux camps appellent mardi à enterrer la hache de guerre après les longues heures de tensions entre Jean-François Copé et François Fillon. Pour éviter la scission, le tout nouveau président de l'UMP a proposé à l'ancien Premier ministre une place au sein de l'état major du parti. "Grotesque", pour Eric Ciotti, proche de François Fillon.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (François Lafite Maxppp)

Lendemain de crise à l'UMP. Après s'être écharpé sur les
résultats et avoir chacun revendiqué la victoire – au point qu'Alain Juppé a
évoqué un risque de scission – Jean-François
Copé tente de jouer l'apaisement ce mardi. Mais la pilule semble toujours difficile à avaler chez les proches de François Fillon.

Réduire "la fracture politique et morale"

Le discours de défaite de François Fillon lundi soir sur
"la fracture morale " au sein du parti n'a pas contribué à calmer les
esprits. Ses proches ont filé la métphore médicale toute la matinée ce mardi. Pour Laurent Wauquiez, le nouveau président aura
"l'immense défi d'arriver à recoudre les blessures ". De son côté, Bernard
Debré estime que "l'UMP est malade ". 

C'est donc le président élu de l'UMP qui est monté lui-même au front pour jouer l'apaisement. "J'ai dit très clairement aux uns comme aux autres que mes bras sont ouverts. Il est normal qu'au lendemain d'une campagne fatigante, difficile, chacun ait un moment de déception, c'est normal ", a lancé ce mardi matin Jean-François Copé.

Un ticket Fillon – Copé ?

Pour tenter cicratiser les blessures au plus vite, Jean-François Copé annonce sur France Info avoir proposé un poste de vice-président de l'UMP à l'ancien Premier ministre. 

Une solution jugée "grotesque " par Eric Ciotti. Le directeur de campagne du candidat perdant précise qu'une "organisation va se mettre en place autour de lui " tout en excluant "une optique sécessionniste ". Laurent Wauquiez estime d'ailleurs qu'il faut "faire
vivre les différentes sensibilités
" de la droite au sein du parti pour recoller les morceaux.

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