Nicolas Sarkozy : "Que l'on parle de mon retour, c'est déjà miraculeux"

Il entretient un faux suspense avec délectation. Dans le magazine Valeurs actuelles à paraître jeudi 7 août, Nicolas Sarkozy, mis en examen pour corruption active depuis début juillet, affirme qu'il n'a "pas pris" sa décision concernant la présidence de l'UMP. Il veut "avoir tous les éléments en main". Et d'ajouter : "Comprenez bien qu'il ne s'agit pas de la décision de mon plaisir. Je n'ai aucune revanche à prendre sur quiconque."

"Que l'on parle de mon retour dans la vie politique, c'est déjà miraculeux en soi", affirme néanmoins l'ancien président. "Cela veut dire que cette idée du retour est inscrite dans les têtes et dans les esprits, décrypte-t-il. A partir de ce moment-là, une très grande partie du chemin est faite." 

Au soir de sa défaite face à François Hollande, Nicolas Sarkozy avait assuré à ses électeurs : "Mon engagement à la vie de mon pays sera désormais différent." Un discours de départ qu'il réinterprète dans l'hebdomadaire : "Le départ, cela peut signifier partir loin ou bien, au contraire, un nouveau départ. C'est d'ailleurs ce que j'avais expliqué, le 6 mai 2012, dans mon discours à la Mutualité."