Treize soutiens de François Hollande souhaitent une coalition entre le PS, le MoDem et le FG
Dans le "Nouvel Observateur", du jeudi 19 avril, une douzaine de soutiens de François Hollande appellent de leurs voeux une large coalition autour du PS avec le MoDem et le Front de gauche. Parmi, eux, Jean-Pierre Mignard ami proche du candidat PS.
Treize personnalités, historiens, juristes, ex-ministres, déclarent leur soutien à François Hollande pour le 1er tour de la présidentielle et appellent à la constitution autour de lui d'un "arc démocratique" allant du MoDem au Front de gauche, cette semaine dans le Nouvel Observateur.
Intellectuels et anciens ministres
"Nous voulons le changement et nous le voulons maintenant. Nous voterons dès le 22 avril pour François Hollande. Nous avons conscience que c'est autour de sa candidature que la victoire est possible", écrivent les signataires de cette tribune intitulée "Pour une nouvelle République".
Parmi eux figurent les anciens ministres de François Mitterrand Frédérique Bredin et Jean-Noël Jeanneney, le sociologue Michel Wieviorka, l'historien Benjamin Stora ou encore les avocats Henri Leclerc et Jean-Pierre Mignard. Ce dernier, proche de M. Hollande, a été le porte-parole de la Haute autorité des primaires socialistes à l'automne dernier.
"Pour qu'une large majorité de Français adhère à ce renouveau de la vie publique, il faut qu'une vaste coalition se forme, aussi puissante que les défis lancés par la crise du capitalisme financier sont destructeurs", font-ils valoir.
"Arc démocratique"
"Cette coalition doit regrouper tous les hommes et les femmes, les partis et les courants de pensée qui le souhaitent, en dehors des classifications auxquelles nous sommes accoutumés (...). Qu'importe s'ils viennent de la gauche radicale, de la social-démocratie, de l'écologie, du courant démocrate ou du gaullisme social".
"Et tant mieux s'ils viennent d'un arc le plus large, du Front de gauche au MoDem, tellement la volonté commune d'une République nouvelle doit savoir vaincre les vieilles timidités".
"L'essentiel est que tous veuillent un pays redressé, conscient, adulte, un peuple dont l'Etat n'est pas confisqué et retourné contre lui, mais partagé avec lui et à son seul service. Le président élu devra rassembler tous ces courants nécessairement convergents, à l'opposé d'une présidence de provocation et de division qui a fait tant de mal", écrivent-ils.
Cette tribune est le fait d'intellectuels et ne correspond pas vraiment aux points de vue des états-majors des partis respectifs concernés.
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