Subventions : l'UMP trinque, le PS et le FN remplissent leurs caisses

Les
temps sont durs pour l'UMP. Après avoir touché 30 millions d'euros en 2012,
l'ancien parti majoritaire ne va disposer que de 19,8 millions d'euros cette
année. En cause : son score moyen aux législatives de 2012 avec 6,8 millions de
voix.

Un
décret, publié le 28 mai dernier, détaille le montant des aides accordées aux
différents partis et groupements politiques pour 2013. Elles sont calculées
selon plusieurs paramètres. Le nombre de voix recueillies aux dernières
élections législatives et le nombre d'élus tiennent une place importante dans le
montant attribué. Le non-respect de la parité des candidatures et du nombre de
parlementaires déclarant est lui sanctionné par des pénalités.

Mauvais élève de cette édition 2012, l'UMP cumule
les erreurs : piètres résultats dans les urnes en 2012, non respect de la
parité. L'éventuel rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, sur lequel
le Conseil constitutionnel se prononcera dans les prochaines semaines à venir,
n'a probablement pas arrangé le cas du parti.

Une
bonne nouvelle pour le PS

Autre
parti à la peine : le MoDem de François Bayrou. Il perd un tiers de sa dotation
et n'atteint pas le million d'euros de subventions, avec 930.000
euros.

A
l'inverse, les bons résultats du PS aux élections législatives, lui permettent
de renflouer ses caisses. 7,9 millions de voix lui donnent droit à une dotation
de près de 28,5 millions d'euros, contre 23 millions en 2012.

Forte
hausse des aides pour le FN

Le gain le plus frappant reste celui du FN : 5,5 millions d'euros en 2013, pour 1,7
l'année précédente. Il faut rappeler que le parti n'était pas représenté au
parlement de 1988 à 2012.

Enfin Europe
Ecologie-Les Verts gagne 1,5 million d'euros par rapport à l'an dernier et
atteint une dotation de 3,5 millions d'euros.