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Sondages : sérénité dans le camp Hollande même si on dit que "ce n'est pas plié"

Le camp Hollande a affiché mardi 13 mars sérénité et combativité après la publication d'un sondage Ifop donnant Nicolas Sarkozy en tête du premier tour de la présidentielle.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Pierre Moscovici (le 8 janvier 2012) (Michel Stoupak / citizenside.com)

Le camp Hollande a affiché mardi 13 mars sérénité et combativité après la publication d'un sondage Ifop donnant Nicolas Sarkozy en tête du premier tour de la présidentielle.

Lundi soir sur France 3, François Hollande avait affiché sa sérénité devant l'évolution des enquêtes d'opinion, avant même l'annonce du sondage donnant Nicolas Sarkozy en tête. "Je ne vais pas me laisser impressionner par quelque sondage que ce soit. Une élection, ça se mérite, un vote ça se conquiert, rien n'est fait, rien n'est acquis", a-t-il déclaré.

"Sarkozy ne peut plus nous battre" disait Moscovici

Même tonalité chez son directeur de campagne, Pierre Moscovici, qui, répondant aux journalistes au siège de campagne du candidat mardi matin a affirmé : "c'est pas plié, on le sait". Une retenue qui tranche avec ses propos tenus il y a quelques semaines dans "Direct Matin", quand il expliquait que "Sarkozy ne peut plus nous battre"...

"Cela doit être pris avec sang froid", a insisté Pierre Moscovici qui a insisté sur les prévisions du second tour qui montrent "une volonté de changement".

"Cette campagne ne va pas se jouer dans les sondages, elle va se jouer sur le terrain", a commenté le directeur de campagne de François Hollande. "On voit tout de même dans l'opinion qu'il reste une volonté de changement extrêmement forte, notamment pour le deuxième tour (...) La volonté de changement est là", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse au siège de campagne destinée à faire le point sur les mobilisations de terrain qui vont se multiplier dans les semaines à venir.

Promotion d'Arnaud Montebourg

Dans l'équipe de campagne, on insiste sur la nécessité de se mobiliser. "On ne se résigne jamais", a insisté Pierre Moscovici. "Une élection n'est jamais joué". En off, certains reconnaissent cependant qu'il va falloir mieux prendre en compte les thèmes de la "protection", mis en avant par Nicolas Sarkozy dans son discours de VIllepinte avec ses propositions sur Schengen.

La promotion lundi soir d'Arnaud Montebourg, qui avait fait sa campagne des primaires sur l'Europe, dans l'équipe de campagne au poste de "représentant spécial" de François Hollande est-elle une réponse à l'offensive de Nicolas Sarkozy ? "C'était prévu depuis longtemps, ce n'est pas lié à Schengen", assure Pierre Moscovici.

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