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Sondage : Jean-Luc Mélenchon serait le mieux placé pour défendre les ouvriers

D'après un sondage TNS-Sofres rendu public dimanche 26 février pour Canal +, le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, est le plus à même de défendre les ouvriers pour plus d'un tiers des Français (35 %) devant François Hollande.
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Jean Luc Mélenchon à Metz (19 janvier 2012) (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

D'après un sondage TNS-Sofres rendu public dimanche 26 février pour Canal +, le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, est le plus à même de défendre les ouvriers pour plus d'un tiers des Français (35 %) devant François Hollande.

Un peu plus d'un tiers des Français (35 %) estiment que Jean-Luc Mélenchon est le candidat à la présidentielle qui défend le mieux les ouvriers, le candidat PS François Hollande arrivant en deuxième position avec 30 %, selon un sondage TNS-Sofres pour l'émission Dimanche+ (Canal+).

Viennent ensuite François Bayrou (16 %), Nicolas Sarkozy (12 %), Marine Le Pen (10 %), Nathalie Arthaud (8%), Eva Joly (7 %), Philippe Poutou (5 %). Les autres candidats recueillent moins de 5 %.

Pour 12 %, aucun des candidats ne défend vraiment les ouvriers, tandis que 16 % sont sans opinion.

Les ouvriers plus sceptiques

Parmi les ouvriers, c'est M. Hollande qui arrive en tête (31 %), devant M. Mélenchon (25 %), François Bayrou (13 %), Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen (12 % chacun), Eva Joly (9 %), Nathalie Arthaud (7 %).

Le scepticisme apparaît plus grand dans cette catégorie, atteignant un tiers des ouvriers interrogés : 14 % jugent qu'"aucun" candidat ne les défend tandis que 19 % sont sans opinion.

Ces pourcentages sont toutefois affectés d'une marge d'erreur bien plus importante, les ouvriers ne représentant qu'une petite partie de l'échantillon.

Eparpillement des voix

Par ailleurs, 42 % des Français estiment que la présence de trois candidats (Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Jean-Luc Mélenchon) qui se situent à gauche du PS est "une bonne chose car ils expriment des positions et des sensibilités différentes qui méritent d'être représentées".

37 % estiment en revanche que c'est "une mauvaise chose car cela crée des divisions et ajoute de la confusion". Pour 10 %, l'existence de ces trois candidats est "une chose ni bonne ni mauvaise". 11 % sont sans opinion.

Le sondage a été réalisé par téléphone les 21 et 22 février 2012 auprès d'un échantillon de 975 personnes représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.

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