Son brûlot anti-Royal sort aujourd’hui : Jospin invité de France Info
Le quotidien Libération publiait la semaine dernière quelques extraits choisis du dernier livre de Lionel Jospin, retiré de la vie politique depuis sa défaite à la présidentielle de 2002. Ségolène Royal, une « illusion », la candidate « la moins capable de gagner », « pas taillée pour le rôle » écrit notamment Lionel Jospin dans « L’impasse » publié chez Flammarion (lire notre encadré).
La violente charge de l’ancien Premier ministre a plus que perturbé la semaine dernière la rentrée des parlementaires PS qui entendaient tourner la page de la présidentielle pour se consacrer à l’opposition à la politique Sarkozy.
« La rénovation du parti, ce ne sont pas seulement des règlements de compte entre amis, des amertumes qu’on ressasse » déclarait à la tribune le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault.
« Ce jeu de massacre auquel Lionel Jospin se prête est inacceptable » ajoutait Vincent Peillon, ancien porte-parole de Ségolène Royal pendant la campagne, évoquant « le règlement de comptes (…) plein d’amertume et de fiel ».
« Assez » sonnait sur France Info le député de l’Essonne Manuel Valls.
« Tout ce que Jospin a pu dire se résume malheureusement en un seul mot : l’aigritude », renchérissait Gaëtan Gorce, en clin d’œil à la désormais célèbre « bravitude » de Ségolène Royal.
De son côté, l’ancien Premier ministre et ancien leader socialiste Pierre Mauroy estimait sur France Info que Jospin avait « passé les bornes ».
Du Québec où elle entamait un déplacement, Ségolène Royal répondait en citant la Bible : « Pardonnez-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ».
A l’inverse, Daniel Vaillant, ami de Lionel Jospin, expliquait que cet ouvrage visait surtout à « éviter » aux militants « de se remettre dans la même impasse » en 2012.
La députée PS Annick Lepetit, proche de Lionel Jospin, affirmait n’avoir senti « ni aigreur, ni haine, ni fiel » dans ce livre, mais au contraire « une réflexion de fond » sur les problèmes que connaît le PS.
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