Ségolène Royal passe à l'offensive, Pierre Moscovici appelle à "une campagne du respect"

"Ce ne sont pas de tels propos qui feront avancer la campagne des
primaires. Je suis, comme François Hollande, favorable à une campagne du
respect, respect de tous les candidats aux primaires, respect entre tous les candidats aux primaires ". Pierre Moscovici rappelle le principe d'unité. Après la sortie de Ségolène Royal ce matin dans les colonnes du Figaro, le député du Doubs et coordonnateur de la campagne de François Hollande pour la primaire des 9 et 16 (en cas de deuxième tour) octobre prochain, prévient : il ne faut pas se tromper de cible. "L'objectif c'est de battre Nicolas Sarkozy" en 2012 et il faut donc " éviter toute forme d'attaque qui, demain, donne des atouts au candidat de la droite contre le candidat socialiste ", a-t-il déclaré à l'AFP, tout en évitant de rentrer dans la polémique. "Nous ne répondrons pas à ces attaques, en aucune façon, ni maintenant ni dans les débats ultérieurs", a-t-il assuré.

" Ce ne sont pas des attaques ", affirmait un peu plus tôt dans la matinée le porte-parole de Ségolène Royal, Guillaume Garot, sur France Info. Dans le cadre de la primaire, "une compétition fraternelle", il faut d’abord "assumer le débat", a ajouté le député-maire de Laval. Il ne s’agit donc pas d’un dérapage. Les propos de la candidate à la primaire sont tout à fait assumés. "Mais il ne faut pas en faire toute une histoire", insiste Guillaume Garot. " Dans le cadre de la primaire, il est parfaitement normal que les uns et les autres s’expriment ", poursuit-il. Et qui de plus légitime que Ségolène Royal, qui a eu "des responsabilités locales, nationales et internationales qui lui donnent une vrai compétence", souligne Guillaume Garot.

Cécile Mimaut, avec agences