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Sarkozy plaide pour un immobilier "attractif"

Le chef de l'Etat a notamment dénoncé aujourd'hui à Meaux la flambée des prix de l'immobilier. Il présentera un "plan de soutien très puissant" à l'économie jeudi prochain.
Article rédigé par franceinfo
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REUTERS/Philippe Wojazer)

Un nouveau discours d'inspiration "rassurante" pour Nicolas Sarkozy.
_ Après en vrac, les banques, l'Europe, l'industrie, les communes, c'est le secteur immobilier qui était aujourd'hui au cœur de son intervention à Meaux (Seine-et-Marne).

Fidèle à ses habitudes, le président a évoqué plusieurs domaines, sans oublier au passage de rappeler pourquoi il avait été élu (et comment il comptait le mettre en œuvre), ou encore de "taper" sur l'opposition.

L'une des principales informations à retenir ne concerne pas l'immobilier spécifiquement, mais le plan de relance que ce dernier entend présenter le 4 décembre, jeudi prochain.
_ Un "plan de soutien très puissant à
l'activité économique", qui comprendra notamment "des mesures pour
l'environnement".

Prêt à taux zéro

Concernant le marché immobilier, Nicolas Sarkozy a rappelé son intention de voir un plus grand nombre de personnes "accéder à la propriété", tout en fustigeant les prix du logement, "qui ont doublé en dix ans", et qui s'apprêteraient à être gagnés par la crise.

Un prêt à taux zéro pour rénover un logement ancien sera disponible à partir du 1er janvier prochain.
_ Les particuliers pourront emprunter jusqu'à 30.000 euros sans intérêts, et sans conditions de ressources.

Mettre les SDF "en situation de décider"

Enfin, le chef de l'Etat a évoqué la question des sans-abris, et le "scandale" de voir des gens mourir de froid "en 2008 dans l'un des pays les plus riches du monde".
_ Selon lui, on ne peut effectivement obliger quelqu'un à rester dans un hébergement d'urgence, qui n'est "pas une prison". Mais il pose la question de la "lucidité" des personnes vivant dans ces conditions "épouvantables".

Il a donc plaidé pour une "solution équilibrée" permettant aux structures d'aide aux sans-abri de proposer "une chambre ou un lit" aux SDF et que ces derniers soient libres de
les refuser.

Matteu Maestracci avec agences

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