Sarkozy fait l'éloge de la Nation lors de son meeting à Toulouse dimanche 29 avril
En meeting dimanche 29 avril à Toulouse, Nicolas Sarkozy a fait l'éloge de "la Nation" et de ses frontières, devant plusieurs milliers de personnes. Le président-candidat a appelé ses concitoyens à "être fiers d'être français".
Devant les milliers de personnes réunies à Toulouse dimanche pour l'un de ses derniers grands meetings, Nicolas Sarkozy a défendu l'idée de "Nation" ainsi que ses "frontières".
Ne pas confondre "sentiment national" et "nationalisme"
"Je ne veux pas laisser la France se diluer dans la mondialisation, voilà le message central du premier tour", a-t-il dit dans une allusion aux scores de Marine Le Pen (17,9%) et de Jean-Luc Mélenchon (11,1%).
Selon M. Sarkozy, "l'Europe a trop laissé s'affaiblir la Nation". "Les pays qui gagnent aujourd'hui, c'est les pays qui croient dans l'esprit national", a-t-il ajouté.
Il a accusé "la pensée unique, le système, notamment le système médiatique" d'avoir "confondu le sentiment national, qui est hautement respectable, avec le nationalisme qui est une idéologie profondément dangereuse". Mais il a demandé de ne pas confondre "l'amour de sa patrie avec la haine des autres", qui est un "sentiment détestable", une façon de se démarquer du Front national.
Le candidat UMP a défendu la Nation, qui "est d'abord le partage d'une identité collective" et "a fait naître la République", mais aussi "la France forte", son slogan de campagne. "La France forte s'ouvre au monde, la France faible se ferme au monde", a-t-il ajouté.
Importance des frontières
Le président-candidat a insisté à plusieurs reprises sur "l'importance cruciale des frontières dans la mondialisation", alors qu'"on a voulu effacer toutes les frontières", au nom de la libre circulation des capitaux. "La France a voulu l'Europe. Elle attend de l'Europe qu'elle protège les peuples européens", a-t-il redit.
M. Sarkozy a aussi ajouté : "La frontiere c'est ce qui distingue le dedans, du dehors. Le chez soi du chez les autres. Sans frontière, il n'y a pas d'intimité, pas de vie privée."
"En 1995, le grand sujet, ça a été la fracture sociale, en 2007 c'était le travail, en 2012, c'est la question des frontières", a-t-il affirmé.
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