Sarkozy et les Européennes : une intervention "naturelle"
Nicolas Sarkozy mobilise pour les élections européennes de dimanche prochain. Dans une tribune publiée par Le Point ce jeudi, l’ancien président présente ses propositions pour l’Europe. Manuel Valls, le Premier ministre a réagi depuis Barcelone, où il participait à un meeting mercredi. Il estime que l’héritage européen de Nicolas Sarkozy est bien maigre en matière sociale et que l’ancien président continue de défendre une Europe conservatrice. "Précisément, ce qu’il faut changer dimanche prochain, c’est le bilan de Nicolas Sarkozy ", déclare le Premier ministre, "c’est lui qui a nommé José-Manuel Barroso. Les politiques conservatrices qui ont mené l’Europe à l’échec dans le domaine de la croissance et de l’emploi sont le fait de Nicolas Sarkozy pendant des années, et c’est ça qu’il faut changer ".
Au contraire pour Jean-François Copé, les années Sarkozy ont été efficaces au niveau européen. Le patron de l’UMP rappelle les états de service de l’ancien président : Nicolas Sarkozy a su "intervenir en Géorgie quand François Hollande est absent sur la crise ukrainienne ", Nicolas Sarkozy qui a "été si efficace dans la gestion de la crise financière là où François Hollande nous fait tous les jours décrocher sur le plan économique ", déclare-t-il devant des militants.
Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, lui aussi comprend la démarche de Nicolas Sarkozy. "C’est heureux qu’il parle ", estime Jean-Pierre Raffarin, "tous ceux qui ont eu des responsabilités de premier rang dans la République, c’est naturel qu’ils s’expriment quand le pays a un choix très important à faire ". "On ne peut pas nier que Nicolas Sarkozy a une capacité personnelle qui est aujourd’hui très écouté ".
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