Sarkozy et Fillon d'une même voix : pas de remaniement après les régionales
"C'est un grand problème français que de confondre tout le temps les échéances. Elections régionales, conséquences régionales ; élections nationales, conséquences nationales" : voilà la mise au point, hier dans le Doubs d'un président qui n'est officiellement pas en campagne (lire notre article ci-dessous) .
_ Et Nicolas Sarkozy enfonce le clou, oubliant au passage les remaniements opérés après les municipales et après les européennes : "il faut arrêter avec cette instabilité ministérielle, où dès qu'il y a un petit événement on vous demande des initiatives politiques".
Le chef de l'Etat balaie donc d'un revers de la main tout chamboulement gouvernemental après le scrutin des 14 et 21 mars, épaulé quelques heures plus tard par François Fillon sur France 2 : pour le Premier ministre, "changer de cap à chaque instant serait l'assurance d'être inefficace".
"Il y avait urgence à clarifier les choses", explique un conseiller du président, les spéculations allant bon train sur l'après 21 mars.
Clarifier, rassurer surtout, alors que ressurgissent les tensions entre le chef de l'Etat et son très populaire Premier ministre, entré même selon certains dans le club des présidentiables...
"Cela perturbe notre électorat, très attaché au tandem Sarkozy-Fillon", poursuit ce conseiller, qui renvoie tout remaniement d'ampleur à "fin 2010, début 2011". Après la réforme des retraites...
Yannick Falt
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