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Sarkozy dans le Doubs... mais surtout "pas en campagne"

Nous ne sommes plus qu'à cinq jours du premier tour des régionales. Nicolas Sarkozy est en déplacement en Franche-Comté, région que l'UMP espère encore gagner. Et pourtant, prière de ne pas se méprendre : officiellement, le chef de l'État n'est absolument pas en campagne. Il est juste venu parler industrie et emploi, chez un équipementier automobile...
Article rédigé par franceinfo
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Rendez-vous à Morteau, chez Schrader, équipementier automobile de 450 salariés, qui a relocalisé sa production pour éviter des licenciements, et donc, pour une fois, traversé la crise sans dommage. Dans ce contexte, le chef de l'État -ça faisait longtemps- s'est offert un bain de foule détendu...

Mais cette visite sur des roulettes n'a rien à voir avec l'approche des élections régionales. L'Élysée le jure, tandis que l'opposition dénonce un mélange des genres. Il n'était nullement question de venir soutenir Alain Joyandet, le secrétaire d'État à la coopération, candidat UMP en Franche-Comté. "C'est la quatrième fois que je viens, alors..." soupire Nicolas Sarkozy. "Mon rôle n'est pas de rentrer dans une campagne, qui est régionale et qui aura des conséquences sur l'équipe régionale qui dirigera la région".

"Ne pas confondre les rendez-vous"

Car non seulement le président assure ne pas vouloir s'immiscer, mais il affirme aussi ne prévoir aucun grand changement dans son gouvernement après le scrutin. "C'est un grand problème français que de confondre tout le
temps les rendez-vous. Elections régionales, conséquences
régionales. Elections nationales, conséquences nationales", a t-il déclaré lors d'une table-ronde sur le thème de l'emploi, organisée à Pontarlier.

Une neutralité affichée... toute relative. Commentant les sondages qui laissent présager aujourd'hui une large victoire de la gauche les 14 et 21 mars, il déclare : "Il m'arrive de penser ces jours-ci qu'ils sont bien imprudents tous ces observateurs de dire que vous avez décidé avant d'avoir décidé (...) Les Français n'aiment pas trop qu'on choisisse à leur place".

Cécile Quéguiner avec agences

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