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Sanofi - Toulouse : le rapport prône une transformation du site, sans perte d'emplois

La mission ministérielle propose dans son rapport le maintien d'une entité de recherche et développement "sous la bannière Sanofi" dans cette ville, une transformation du site qui ne devrait pas engendrer de perte d'emplois. Arnaud Montebourg a rencontré ce vendredi matin les salariés. Il assure que le groupe pharmaceutique a accepté ces propositions.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Bruno Martin Reuters)

En septembre 2012, Sanofi avait affirmé que la vocation de son site de Toulouse restait à préciser. Un constat qui avait provoqué la mobilisation des syndicats. Ils avaient fini par obtenir que le ministre du Redressement productif charge deux experts de "déterminer les
pistes (...) pour le maintien de l'emploi et de l'expertise scientifique
" sur
le site.

C'est ce rapport signé Jean-Pierre Santouil qui est présenté ce vendredi. Il propose de garder au site sa vocation dans le domaine de la recherche mais en le transformant en un centre d'"Open Innovation " où seraient identifiés de nouveaux candidats médicaments et validées "des molécules avant la signature de contrats de licences ou de co-développement".

Sanofi engagé sur le site encore cinq ans*


Des start-ups proposées par les salariés pourraient aussi s'installer  sur le site. Et elles seraient soutenues par Sanofi. Car selon les auteurs de ce rapport, le groupe devrait s'engager au moins pour cinq ans au moins à maintenir son nom et à soutenir ces nouvelles activités.

Enfin et toujours selon ce rapport, "ces propositions ne devraient pas engendrer de perte d'emplois. Sur les 612 emplois actuels, environ 500 seraient maintenus sur le site réorganisé, en tenant compte des près de 80 départs anticipés à la retraite et des différents employés qui rejoindraient les sites dédiés du groupe".

"Sanofi accepte
tout le rapport Saintouil mais rien que le rapport Saintouil" (Arnaud Montebourg)

Le ministre du Redressement productif s'est
félicité d'un "compromis constructif ", un "accord
gagnant-gagnant, un compromis entre le désir des uns de ne rien changer et
celui des autres de tout voir disparaître"

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