Royal relativise les sondages
Ségolène Royal a fait la différence lundi entre les sondages pour la primaire socialiste de 2006, qui la donnaient favorite et ceux d'aujourd'hui, moins favorables et qu'elle ne cesse de dénoncer.
"En 2006, les sondages avaient commencé alors que les débats entre nous aussi avaient commencé. Ils se faisaient non pas sur la base d'images ou d'a priori ou de providentialité, mais sur la base d'idées fortes qui permettaient aux Français de penser que j'étais la mieux à même de transformer le pays tout en le sécurisant", a expliqué la présidente de la région Poitou-Charentes au micro de RTL.
"C'est ce qui m'a donné aussi la puissance d'être au second tour de l'élection présidentielle, ce qui n'avait pas été le cas" en 2002, "et de finir" avec "17 millions de voix, c'est-à-dire très proche de la victoire", a poursuivi Mme Royal rappelant par ailleurs que les sondages sont faits sur un "échantillon très restreint, de 200 personnes".
Selon elle, les Français choisiront la personnalité la plus capable "de conduire la transformation du pays tout en le sécurisant sur ses bases fondamentales que sont l'éducation, la sécurité, la famille". "Je suis la seule à faire cette alliance entre ces valeurs traditionnelles qui me donnent un écho très fort auprès des catégories populaires et en même temps la transformation intelligente d'un pays", a souligné la candidate à la primaire socialiste.
En 2007, Ségolène Royal avait recueilli 16,79 millions de voix au second tour de la présidentielle, soit 46,94%, contre Nicolas Sarkozy (18,9 millions de voix, 53,06%).
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