Royal: "Je veux être la présidente des solutions"
En difficulté dans les sondages, Ségolène Royal passe à l'offensive. Dans un entretien au Parisien-Dimanche, elle se pose en "présidente des solutions" face au chef de l'état sortant qu'elle qualifie de "président-déficit"
Largement distancée dans les enquêtes d'opinion par François Hollande et Martine Aubry, Ségolène Royal ne baisse pas les bras. Pour tenter d'inverser la tendance, elle cherche à prendre de la hauteur et vise son ancien adversaire de 2007dans un entretien au Parisien-Dimanche. Ségolène Royal , veut être "la présidente des solutions" face à au chef de l'Etat sortant, Nicolas Sarkozy, qu'elle qualifie de "président-déficit":
"Il a plus que doublé le déficit public, en grande partie à cause des cadeaux fiscaux aux grandes fortunes "Selon elle, "l'Etat s'est aussi surendetté en renflouant les banques sans aucune contrepartie. Je propose l'entrée de l'Etat au capital des banques qui sont aidées et l'interdiction de la spéculation sur les dettes publiques. Dans les pays qui contrôlent le système bancaire, la croissance est au rendez-vous".
En plein crise de l'endettement, la candidate à la primaire lance l'idée d'ouvrir des "états généraux sur la réforme des prélèvements et de l'impôt, puis un référendum pour stabiliser les règles pendant cinq ans".
Interrogée sur les enquêtes d'opinion qui placent Martine Aubry et François Hollande en tête de la primaire, Ségolène Royal estime que "les sondages actuels sont des bulles spéculatives" et regrette que "les débats entre candidats n'ont pas commencé". "Certains veulent rester dans le confort des sondages", juge-t-elle. "Je vais prouver que je suis la plus forte et la plus expérimentée pour battre Nicolas Sarkozy, pour rassembler largement de l'extrême gauche aux centristes humanistes et surtout pour agir vraiment : je serai la présidente des solutions".
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