Rigueur : le "cap sur les économies" maintenu jusqu'en 2017
"Nous avons décidé de 15 milliards d'économies en 2014 ce qui est sans précédent. En 2015, il faudra porter notre ambition encore plus loin et continuer en 2016 et en 2017 " déclare Bernard Cazeneuve dans cette interview aux Echos. Et le ministre du Budget parle d'un "chemin exigeant" , qu'il est "prêt à emprunter en prenant les risques nécessaires".
Une annonce qui intervient quelques jours après l'avertissement lancé à la France par la Commission européenne. Bruxelles a estimé que le déficit de la France serait nettement supérieur aux objectifs qui lui avaient été fixés. Et quelques jours avant l'approbation ou non par cette même Commission du budget 2014. La pression est donc forte.
Où va-t-on dégager des économies supplémentaires?
Economiser encore, facile à dire, plus compliqué à mettre en oeuvre. Où va-t-on dégager des économies supplémentaires à partir de 2015? Dans quels ministères? Dans quelles administrations? C'est trop tôt pour
le savoir précisément. Bernard Cazeneuve affirme qu'un
objectif d'économie sera associé à chaque politique publique. Et qu'au début de l'année prochaine "des propositions concrètes de réformes" seront présentées au président de la République. Il cherche aussi déjà à anticiper le coût de la "suspension" de l'écotaxe.
Budget 2013 : "Intraitable" sur les dépenses
Enfin en ce qui concerne l'exécution du budget 2013,
Bernard Cazeneuve affirme qu'il sera "intraitable " sur les dépenses. Et que l'objectif d'un déficit
public à 4,1% du produit intérieur brut sera, lui aussi, tenu.
A LIRE AUSSI > Geoffroy Roux de Bézieux (Medef) et la baisse des dépenses publiques : "Plus loin, plus vite et plus
fort"
A LIRE AUSSI > Le blues du rapporteur général du budget, le
soir, sur son blog
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.