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Retraites : vif échange entre François Fillon et Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée nationale

Les questions d’actualité cet après-midi à l’Assemblée nationale ont été l’occasion d’échanges assez vifs entre le gouvernement et l’opposition, notamment sur la participation des jeunes aux manifestations contre la réforme des retraites. _ François Fillon a opposé "le sens des responsabilités" à la "démagogie" du PS.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©capture d'écran - LCP)

La présence de nombreux lycéens dans les cortèges a caractérisé hier la journée d'action contre la réforme des retraites au point de faire réagir le gouvernement, qui accuse la gauche de les manipuler.
_ Loin de se sentir manipulés, les lycéens disent exercer leur droit à critiquer une réforme qui les concerne.

_ Cet après-midi à l’Assemblée nationale, François Fillon a opposé “ le sens des responsabilités ” de son gouvernement et de la majorité à la “démagogie” du Parti socialiste, après l'appel de Ségolène Royal aux jeunes pour qu'ils amplifient leur mobilisation contre la réforme des retraites.

Jean-Marc Ayrault, le patron des députés socialistes, a défendu le “mouvement pacifique” des jeunes.
“Est-il interdit à la jeunesse d’exprimer un message de solidarité, d’exprimer son angoisse pour son propre avenir” a indiqué Jean-Marc Ayrault.
“Le sens des responsabilités, le sens du devoir c'est celui qui conduit le gouvernement à vous proposer comme dans tous les autres pays européens l'allongement de la durée de travail pour financer le régime des retraites ”, a dit le Premier ministre.
“Bien sûr que tout le monde a le droit de manifester dans notre pays et j'ai toujours dit que les manifestants devaient être respectés et que leur opinion devait être entendue”, a-t-il ajouté.
“Mais la responsabilité du gouvernement et de la majorité c'est de défendre l'intérêt général”, a-t-il dit aussi.

De son côté Nicolas Sarkozy a lui aussi dénoncé l'appel à manifester contre la réforme de retraites lancé par Ségolène Royal en direction des jeunes.
Le président ne le juge pas “sérieux ” de la part d'une ex-candidate à l'Elysée, selon des députés Nouveau Centre reçus à déjeuner par le chef de l'Etat.

Mikaël Roparz

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