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Retraites : droite et centre tirent à boulets rouges sur le nouveau dispositif

Plusieurs dirigeants de l'UMP et du Nouveau Centre attaquent le retour partiel à la retraite à 60 ans décidé par le gouvernement. Ils dénoncent le surcoût budgétaire de la mesure.
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Jean-François Copé dénonce les "cadeaux électoraux" du gouvernement en évoquant les retraites. "Je veux alerter les Français sur les folies qui sont en train de se préparer. Nous n'avons pas le moindre euro pour financer ces cadeaux électoraux" , déclare le secrétaire général de l'UMP. Pour lui, cette "affaire (est) extrêmement grave" . Elle  "atteindra 5 milliards d'euros de manque à gagner par an sous très peu de temps" et elle "sera payée par les salariés, par les employeurs, et aussi par les retraités" , selon Jean-François Copé.    

Valérie Précresse estime de son côté que cette réforme va coûter de l'argent à des "millions de personnes" pour bénéficier à "100.000 personnes" . "Nous avons fait le calcul : Pour un couple qui gagne 3.000 euros, ça fera 230 euros de cotisation retraite supplémentaire par an" , a notamment expliqué l'ancienne ministre du Budget. Avant de conclure : "On dirait que le gouvernement de François Hollande ne sait pas qu'il y a des Français qui comptent à l'euro près aujourd'hui quand ils font leurs courses".

Au Nouveau Centre, Hervé Morin estime que "le gouvernement continue de distribuer à tour de bras des cadeaux à la
veille des élections législatives"
. Pour l'ancien ministre, "c'est un milliard d'euros de prélèvements supplémentaires que François Hollande s'apprête à faire peser sur le pouvoir d'achat des Français et sur la compétitivité de nos entreprises en 2013" en évoquant une facture comprise "entre 3 et 5 milliards (d'euros) d'ici à 2013" .

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