Après les annonces de Valls, suivez les réactions de l'Assemblée

Article rédigé par franceinfo
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Suivez le discours de politique générale du nouveau chef du gouvernement à l'Assemblée nationale. 

Ce qu'il faut savoir

Le Premier ministre promet un assouplissement de la loi sur les rythmes scolaires après des "concertations". Manuel Valls prononce, mardi 8 avril, son discours de politique générale devant les députés à l’Assemblée nationale. Dans la foulée, il posera la question de confiance en application de l’article 49 de la Constitution. S’il échoue, son gouvernement sera renversé, une hypothèse peu probable car le Parti socialiste a, à lui seul, la majorité absolue avec 291 des 577 sièges.

Bas salaires. Manuel Valls a promis "500 euros supplémentaires par an pour les salariés au niveau du smic", grâce à une baisse des cotisations sur les bas salaires. Selon le Premier ministre, la mesure permettra de "procurer 500 euros par an de salaire net supplémentaire" aux salariés concernés, qui touchent le salaire minimum.

• Coût du travail. Le Premier ministre a confirmé l'objectif inscrit dans le pacte de responsabilité de réduction de 30 milliards d'euros du coût du travail d'ici à 2016. 

• Fiscalité des entreprisesLe Premier ministre s'est engagé à une baisse de l'impôt sur les bénéfices des sociétés et à la suppression d'un impôt sur le chiffre d'affaires, ainsi que d'une série de petites taxes sur les entreprises.

Transition énergétique. Bras tendu aux écologistes : La loi sur la transition énergétique sera présentée "avant l'été" et comprendra l'objectif de limiter le nucléaire à 50% de la production d'électricité d'ici à 2025.

• Rythmes scolaires. La réforme des rythmes scolaires sera "assouplie", "après les concertations nécessaires avec les enseignants, les parents et les élus".

Décentralisation. Le Premier ministre propose de réduire de de moitié le nombre de régions en France d'ici au premier janvier 2017. Il aussi proposé  la suppression des conseils généraux à l'horizon 2021.

 DéficitLe Premier ministre a affirmé qu'il fallait poursuivre le redressement des comptes publics "tout au long du quinquennant" et confirmé l'objectif de réduire de 50 milliard d'euros la dépense publique de 2015 à 2017, assurant que "l'effort sera partagé par tous".