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Régionales : EELV en ordre de marche

Le parti Europe Ecologie-Les Verts (EELV) a présenté samedi à Paris ses têtes de liste pour le scrutin régional de la fin d'année. Sept femmes et six hommes incarnant le renouveau écologiste selon la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse, défendront seuls les couleurs de la formation en décembre prochain. Une autonomie affichée mais qui dans les faits sera difficile à tenir.
Article rédigé par Clara Lecocq Reale
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Les 13 têtes de liste d'EELV pour les régionales sont le "signe d'un renouvellement important du parti", a estimé la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse © CHAMUSSY/SIPA)

EELV a présenté samedi matin ses 13 têtes de liste pour les élections régionales en décembre prochain. Sept femmes et six hommes : parité respectée, et autonomie quasi totale, car en présentant autant de candidats que de régions, les écologistes se donnent les moyens de faire entendre leurs idées, même si cette autonomie sera difficile à tenir.

Ces candidats, peu connus pour la plupart, "n'étaient pas encore membres d'un parti politique il y a cinq ans ", se réjouit la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse, qui voit dans ces représentants un "renouvellement important" au sein du parti.

L'autonomie plutôt que les concessions

Partir seule pour éviter de choisir, pour éviter les concessions : le choix de la formation Europe Ecologie-Les Verts est clair, au moins sur le papier. Car dans les faits, il sera dficcile pour les candidats de tenir tête aux Front national, par exemple, dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, ou dans le sud, en Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca).

Dans ces deux régions, les deux candidates EELV négocieront tout de même jusqu'en en septembre avec les différents partis de gauche pour essayer de peser plus lourd, mais les approches ne sont pas les mêmes.

"Pas peur de se frotter toute seule au FN"

En Paca, la Marseillaise Sophie Camard se désole de l'état de la gauche dans sa région. Dans le Nord, Sandrine Rousseau, porte-parole du parti au niveau national l'affirme, elle n'a "pas peur de se frotter toute seule au FN ".

Un candidat écologiste prône tout de même l'alliance : Jean-Charles Kohlhaas en Rhône-Alpes-Savoie-Auverge. Là-bas, en accord avec le Front de gauche sera signé à la fin du mois. "Nous sommes le mouton noir d'EELV" dit-il avec un petit sourire. Sur les 13 têtes de liste écologiste, au moins deux ou trois pourraient finalement renoncer à l'autonomie.

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