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Réformer la fiscalité, première mesure de Hollande s'il est élu président

La première mesure de François Hollande s'il est élu président de la République serait de conduire la réforme fiscale et en matière d'immigration, il dit vouloir "adopter des principes qui ne fluctuent pas selon les circonstances".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min

La première mesure de François Hollande s'il est élu président de la République serait de conduire la réforme fiscale et en matière d'immigration, il dit vouloir "adopter des principes qui ne fluctuent pas selon les circonstances".

Dans une interview à Jeune Afrique, François Hollande explique que "parallèlement"à sa réforme fiscale, il réunirait trois conférences, sur une nouvelle étape de la décentralisation avec les collectivités locales, sur le droit du travail et la protection sociale avec les partenaires sociaux et sur l'énergie.

Il annonce aussi vouloir un débat annuel au Parlement sur l'immigration économique. "L'immigration légale, rappelle-t-il, représente en France environ 200.000 personnes chaque année", au titre du regroupement familial, de la venue des étudiants et de l'immigration économique qui "ne représente que 20.000 personnes".

Il estime que le parlement pourrait fixer chaque année, en liaison avec les universités, le nombre d'étudiants à accueillir et aussi "fixer le volume de l'immigration économique, en liaison avec les secteurs professionnels concernés".

Concernant l'Afrique, le candidat à l'investiture PS pour 2012 veut en "terminer avec les rapports de domination, d'influence et d'affairisme pour les amis du pouvoir". "Je ne m'érigerai pas en donneur de leçons mais je défendrai l'idée que la démocratie, les valeurs de progrès et de liberté valent partout dans le monde et notamment en Afrique", ajoute-t-il.

Nos rapports avec les pays africains, dit encore le député PS de Corrèze, "doivent se fonder sur trois principes. Le principe de légitimité, tout d'abord: nous reconnaissons les Etats, nous saluons les responsables qui ont été élus démocratiquement et qui gouvernent dans le respect des libertés et des droits de l'homme. Le principe du renforcement de nos relations ensuite, notamment dans le domaine de l'aide au développement. (...). Enfin, nous faisons confiance aux Africains pour régler les questions qui les concernent directement : la médiation africaine doit toujours être la procédure privilégiée pour régler les crises".

Etre un président "normal", explique-t-il par ailleurs en réponse à une question, "ne veut pas dire être un président ordinaire mais un président qui remettra de la stabilité, de la cohérence, de la constance, du respect et de l'exemplarité dans l'exercice de sa fonction".

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