Les "bonnets rouges" peinent à mobiliser
Les défilés prévu ce samedi ont rassemblé moins de 500 manifestants au total.
Seuls quelques centaines de sympathisants des "bonnets rouges" se sont rassemblés, samedi 31 mai à Brest et à Nantes pour signifier de manière symbolique la continuité territoriale de la Bretagne, du Finistère à la Loire-Atlantique.
A Nantes, 250 Bonnets rouges et des ouvriers de la Seita
A Nantes, ils n'étaient que 250, selon la police, à déclamer des slogans favorables au rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne. "Réunification, pas la fusion", ont-ils scandé. Ou encore, en breton : "Naoned e Breizh" ("Nantes en Bretagne").
Ils faisaient allusion au projet de réforme territoriale qui envisagerait un simple regroupement de régions, sans les redécouper. Actuellement, la Loire-Atlantique est rattachée à la région Pays de la Loire, bien qu'elle appartienne à la Bretagne historique dont les manifestants réclament la réunification, ce qui impliquerait le découpage de la région Pays de la Loire.
Les militants ont déployé une chaîne de quelques dizaines de mètres qu'ils ont déroulée, depuis les grilles de la préfecture jusqu'au Cours des 50 otages, une des principales artères de Nantes. Des représentants de l'usine Seita de Carquefou (Loire-Atlantique), qui emploie 327 personnes et dont la fermeture prochaine a été annoncée, étaient dans la manifestation avec une banderole, "Tous avec Seita".
A Brest, 150 manifestants
A Brest, quelque 150 manifestants précédés d'une grande banderole "44=BZH" scandaient notamment : "Loire-Atlantique, pays breton, Pays de la Loire, pays bidon". Le 44 est le numéro d'immatriculation de la Loire-Atlantique, tandis que BZH est une abréviation de "Breizh", qui signifie Bretagne en breton.
Le collectif "44=BZH" a appelé à un rassemblement mardi en fin de journée, après les annonces du président de la République sur la réforme territoriale, en premier lieu devant les préfectures de Brest et Nantes. Les "bonnets rouges" avaient prévenu que les deux rassemblement de samedi seraient des rassemblements symboliques, organisés dans l'urgence, à la veille des annonces présidentielles sur la réforme territoriale.
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