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Réactions à l'entretien de Nicolas Sarkozy au Fig-Mag

Dans une interview au Figaro Magazine à paraître samedi 11 février, Nicolas Sarkozy esquisse son futur programme. Il évoque un référendum sur le droit des étrangers ou sur la situation des chômeurs. Les réactions sont vives dans la classe politique.
Article rédigé par Daïc Audouit
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Nicolas Sarkozy à Fessenheim (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Dans une interview au Figaro Magazine à paraître samedi 11 février, Nicolas Sarkozy esquisse son futur programme. Il évoque un référendum sur le droit des étrangers ou sur la situation des chômeurs. Les réactions sont vives dans la classe politique.

François Hollande, candidat du parti socialiste, en meeting à Orléans : "Le prochain référendum, c'est l'élection présidentielle. Des référendums, que n'y a-t-il pas pensé plus tôt, sur le paquet fiscal et les retraites. Je suis sûr de la réponse que lui auraient apporté les Français".

Eva Joly, candidate d'Europe Ecologie-Les Verts : "Nicolas Sarkozy a choisi d'engager sa campagne en allant braconner sur les terres de la droite extrême".

François Bayrou, candidat du MoDem : "L'annonce par Nicolas Sarkozy d'un référendum sur les droits des chômeurs est une idée pernicieuse qui montre à quel point le pouvoir est aux abois. C'est inacceptable, dangereux, indigne de ce que doit être un chef d'État."

Dominique de Villepin, candidat de République solidaire, en vidéo : "On voit la stratégie de Nicolas Sarkozy, jour après jour. Marine Le Pen ne sera pas candidate. Il s'agit de capter un certain nombre de voix à l'extrême-droite".

Louis Aliot, directeur de campagne de Marine Le Pen : "Dès le début de sa campagne, Marine Le Pen a parlé d'une République référendaire qui permettrait au peuple de se saisir ou de se prononcer sur les grands sujets de société ainsi que sur son avenir. A quelques jours de sa déclaration de candidature, Nicolas Sarkozy nous refait un coup d'esbroufe en croyant que les Français se laisseront prendre par cette piteuse manoeuvre électoraliste".

François Delapierre, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon à l'AFP : "C'est une manipualtion grossière d'un président à l'agonie. Sarkozy se moque du peuple !"

Benoit Hamon, porte-parole du PS : "Je trouve incroyable de voir comme Nicolas Sarkozy est toujours champion quand il s'agit de brandir le glaive face aux plus vulnérables. On est vraiment dans la stigmatisation des chômeurs".

Bertrand Delanoë, maire PS de Paris sur Europe 1 : "Il commence très à droite sa campagne. Il est contre le droit de vote des étrangers aux élections locales, contre l'égalité des droits pour le mariage ou la parentalité et contre le droit à mourir dans la dignité. On a compris, il est hyper réactionnaire et ne propose vraiment aucune réforme de société, aucun progrès".

Thierry Mariani, UMP, membre de la droite populaire : "Je me félicite que le Président de la République souhaite réaffirmer les valeurs fondamentales de notre démocratie, fondées sur le mérite, le travail, le respect, la responsabilité et la dignité. Elles sont le moteur de la France de demain, une France forte et fière de ses valeurs : sauvegarde de l'image du mariage, respect de la fin de vie, lutte contre le communautarisme".

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