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Rachida Dati : "Gérer une crise, c'est bien, mais rassembler les Français c'est mieux"

Dans une tribune parue aujourd’hui, l’eurodéputée critique à mots couverts la tournure que prend la campagne de l’UMP pour la présidentielle.
Article rédigé par Christophe Rauzy
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Rachida Dati à Marseille lors du Campus de l'UMP, le 3 septembre 2011. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Dans une tribune parue aujourd'hui, l'eurodéputée critique à mots couverts la tournure que prend la campagne de l'UMP pour la présidentielle.

Après les piques de Patrick Devedjian contre le projet de l'UMP pour 2012, après les joutes entre Jean-Pierre Raffarin et le chef de l'État, c'est au tour de Rachida Dati de prendre pour cible la campagne de l'UMP et les positions actuelles de Nicolas Sarkozy. Dans une tribune publiée ce lundi dans le quotidien Les Echos, l'ancienne ministre de la Justice appelle au "courage politique" estimant qu' "il faut évidemment apporter des solutions urgentes (...) Mais dans un monde en pleine mutation, un homme d'Etat ne doit pas se satisfaire de la seule gestion de crise. Gérer une crise, c'est bien, mais rassembler les Français en dépit des crises, c'est mieux."

"C'est dans un rassemblement apaisé qu'ensemble, tout deviendra à nouveau possible", lance-t-elle dans une allusion au slogan de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, "Ensemble, tout devient possible". "En 2012, les Français jugeront avec sévérité ceux qui, par calcul électoral, chercheront à opposer, à stigmatiser pour mieux régner", assène l'eurodéputée UMP.

"Le courage politique", selon elle, consiste à "renouer avec la volonté de rassembler à nouveau les Français... tous les Français", qui "attendent des propositions fortes contre toutes les formes d'inégalités".
"Evitons de stigmatiser en des termes délibérément choquants tous ceux qui vivent des minima sociaux, alors que seule une minorité abuse du système", ajoute Mme Dati.

Elle plaide aussi, afin d'"apaiser les tensions sociales", pour une révision de "notre politique d'immigration et surtout d'intégration" car "nous n'avons pas toujours su donner aux immigrés les moyens de s'intégrer".

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