Quelques jours de "repos relatif" pour Nicolas Sarkozy
Le chef de l'État est sorti de l'hôpital militaire, entouré de médecins qui l'ont accompagné jusqu'à sa voiture officielle. Il n'a fait aucune déclaration.
Nicolas Sarkozy avait été admis au Val-de-Grâce hier en début d'après-midi, pour y subir une série d'examens, après un malaise pendant son jogging dans le parc du Château de Versailles. Hier, Patrick Balkany, ami du Président, avait parlé d'un malaise vagal. Mais l'Élysée dans un communiqué ce matin précise : il aurait été victime d'un " malaise lipothymique d'effort soutenu par grande chaleur" (cliquer ici pour lire ce communiqué).
Il n'y a pas de contradiction entre ces deux diagnostics. Un malaise vagal peut provoquer un malaise lipothymique, qui signifie dans le langage courant "tomber dans les pommes", autant dire un malaise bénin.
_ Pourtant, c'est le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, lui-même, qui a laissé plané le doute (avant de se corriger). Alors que le communiqué de l'Élysée affirmait que ce malaise n'avait "aucune cause" ni "conséquence cardiologique", lui évoquait sans détour un "accident cardiaque".
Maladresse ? Le porte-parole de l'UMP a publié un peu plus tard une mise au point, expliquant qu'il avait employé ces mots "accident cardiaque", pour élargir son propos "à tous les Français"...
"Aucun traitement médical n'a été prescrit" à Nicolas Sarkozy. Le chef de l'État se serait simplement vu conseiller "un repos relatif de quelques jours". En conséquence, ses rendez-vous d'aujourd'hui ont tous été annulés et son déplacement prévu demain au Mont Saint-Michel "est reporté à une date ultérieure".
_ En revanche, "comme prévu, précise le communiqué de l'Élysée, il présidera le Conseil des ministres mercredi matin".
Cécile Quéguiner avec agences
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