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Quel avenir pour les Verts ?

Les parlementaires Verts sont réunis à Nantes pour une journée de débat. Objectif, montrer que leur parti a toujours une utilité. Temps fort, la venue du ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo.
Article rédigé par franceinfo
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Il est un paradoxe étrange pour les Verts. C’est au moment où toute la société française s’apprête à plonger dans leur couleur préférée qu’ils semblent le plus menacés de disparition.
_ Après une campagne présidentielle catastrophique, après des déchirements en interne que seuls les experts politologues arrivent à comprendre, voici les Verts aux prises avec un nouveau défi. Arriver à exister alors que se met en place, le Grenelle de l’environnement.

Il faut dire que les écologistes français ont réussi à donner à leur mouvement la pire image qui soit. Celle d’un parti anti-voiture, anti-nucléaire, anti-chasse, anti OGM ; un parti plus préoccupé par son fonctionnement et son positionnement que par la quête de solutions environnementales. Conséquence, alors que le gouvernement lance cette gigantesque mobilisation en faveur de la nature et du respect de notre planète, on en serait presque à oublier que les Verts peuvent avoir un mot à dire sur le sujet.

Toutefois, il serait malhonnête de tirer uniquement sur cette ambulance verte, sans prendre en compte tout le travail qui a été réalisé. Sur le Grenelle de l’environnement par exemple, les Verts ont présenté “13 propositions d’urgence pour changer de cap”. Il y est question de fret, d’automobile, de plan d’isolation des logements anciens, ou encore de la Politique agricole commune. Mais le bilan des Verts, c’est aussi pour l’ancienne ministre de l’Environnement, Dominique Voynet, tout le travail réalisé depuis des années et qui a permis la prise de conscience finale.

Enfin, comme le souligne à juste titre le député Yves Cochet, il est encore un peu tôt pour connaître les conséquences du virage actuel. Car un point de fond sépare les écologistes français du gouvernement. Les Verts pensent que “c’est par la norme, la loi et la réglementation” que le sort de la planète sera meilleur, alors que toujours selon le député, Nicolas Sarkozy et son gouvernement croient que c'est l'amélioration de la technologie qui redonnera à notre planète toute sa couleur.

Et dans les 2 cas, il est prématuré pour savoir laquelle des deux options sera en effet la bonne.

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