Quand DSK disait craindre des attaques sur "le fric, les femmes et ma judéité"...
Troublant rendez-vous... Il y a un peu plus de deux semaines, Dominique Strauss-Kahn imaginait, devant un journaliste de Libération une conspiration pour le déstabiliser : “une femme violée dans un parking et à qui on promettrait 500.000 ou un million d'euros pour inventer une telle histoire”...
C'était le 28 avril dernier, raconte le journaliste. Un déjeuner qui se voulait très discret. Car DSK est un homme traqué en France. Le patron du FMI n'est pas officiellement candidat aux primaires socialistes - ce qui ne l'empêche pas d'ailleurs de trouver la campagne trop longue -, mais les médias le suivent à la trace partout.
_ Les médias, et Claude Guéant. Dont DSK dit redouter les mauvais coups. D'ailleurs, il demande à ses interlocuteurs s'ils ont leur téléphone portable sur eux...
Bref, il est quand même question de son éventuelle candidature. C'est alors que Dominique Strasuss-Kahn fait la liste des difficultés qu'il lui faudra surmonter : “le fric, les femmes et ma judéité”.
_ Au moment de développer, c'est des femmes qu'il parle. “Oui j'aime les femmes. Et alors ? Depuis des années, on parle de photos de partouzes géantes, mais je n'ai jamais rien vu sortir. Alors qu'ils les montrent !”
C'est alors qu'il enchaîne sur cette femme violée, à qui on promettrait beaucoup d'argent pour le salir... Une déclaration qui prend un relief nouveaux ces jours-ci.
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