PV impayés : Jean-Vincent Placé et ses 18.000 euros d'amende
Montant de la douloureuse : 18.161 euros. C'est le total de l'amende que
doit payer le chef de file des sénateurs écologistes. Jean-Vincent Placé est redevable, comme le révèle le Canard Enchaîné ce mercredi, de 133 amendes liées à des
infractions au code de la route : " beaucoup de stationnements gênants,
mais aussi un certain nombre d'excès de vitesse... ", précise le journal
satirique, qui publie un courrier du Conseil régional d'Ile-de-France. Courrier
qui menace l'élu de poursuites devant le tribunal de police.
Le courrier n'avait pas encore été envoyé
Selon un membre de l'entourage de Jean-Paul Huchon,
président de la région, le courrier publié n'était
"qu'au stade de projet, pas encore paraphé et il n'a donc pas été
envoyé à M. Placé ". Cette source ajoute : "Il s'agit d'une procédure
administrative classique de relance, dans laquelle la région ne joue qu'un rôle
de transmission. "
Visiblement embarrassé, Jean-Vincent
Placé a d'abord souligné, comme le rappele d'ailleurs le Canard Enchaîné , que
cette histoire n'est pas nouvelle : en 2010, une facture pour 22.000
euros d'amende est arrivée sur le bureau de la région, propriétaire du
véhicule de son conseiller général.
"Je ne veux pas que quiconque doute de mon honnêteté" (Jean-Vincent Placé)
Jean-Vincent Placé affirme avoir réglé
"rubis sur l'ongle " d'abord "le capital " des amendes, dès
août 2010, "avec un chèque entre 6.000 et 7.000 euros ", et avoir
demandé une "négociation sur les pénalités ". Sans nouvelles depuis
"du service automatisé de Rennes " avec lequel il avait eu ces échanges,
l'élu EELV qui "n'est pas un homme de chiffres " et "pas très
bon avec les papiers ", n'avait "plus entendu parler de cette histoire
avant ce matin ".
Ce qui l'énerve passablement. "C'est
la rançon de la notoriété ", soupire-t-il. Il trouve "un peu agaçant " la manière dont cela est rendu public, alors qu'il n'a "même pas reçu de
courrier ".
Pour autant, il reconnaît son tort et promet de tout payer. "Je suis
prêt à payer depuis le début ", martèle-t-il. Et de conclure : "C'est
bien sûr de ma faute, je n'ai jamais cherché à fuir mes responsabilités, je ne
demande aucun passe-droit, j'assume et je paie, je ne veux pas que quiconque
doute de mon honnêteté. "
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