PSA : François Hollande promet une réunion tripartite sur l'avenir d'Aulnay
Le gel du plan social - Fermeture de l'usine, suppression de 3.000 emplois en CDI - c'est ce que réclame à cor et à cri l'intersyndicale de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois. Reçue à l'Elysée cet après-midi, elle espérait bien quelques engagements du président de la République.
Sur ce point, elle n'a pas été entendue. Reste que François Hollande satisfait une autre de leurs revendications : l'ouverture d'une négociation tripartite - Etat, direction, syndicats. "Le président a dit qu'il soutenait notre demande et que la prochaine réunion tripartite ce serait mi-octobre", a expliqué, à sa sortie de l'Elysée, Tanja Sussest du syndicat SIA, majoritaire.
Et maintenant ? "Il va falloir que les salariés imposent leur ordre du jour" lors de réunions tripartites, avertit le délégué CGT Jean-Pierre Mercier, "car Peugeot a dit jusqu'à présent qu'il ne voulait négocier que sur la réindustrialisation" et pas sur les 8.000 suppressions de postes annoncées à la mi-juillet.
Histoire de faire - déjà - pression sur les négociations, 800 salariés d'Aulnay (650 selon la police) ont défilé à Paris. Pour redire leur opposition à la fermeture.
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