Cet article date de plus de deux ans.

Régionales en Bretagne : le président sortant Loïg Chesnais-Girard (PS) affronte son ex vice-président, Thierry Burlot (LREM)

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Régionales en Bretagne : le président sortant Loïg Chesnais-Girard (PS) affrontera son ex vice-président, Thierry Burlot (LREM)
Régionales en Bretagne : le président sortant Loïg Chesnais-Girard (PS) affrontera son ex vice-président, Thierry Burlot (LREM) Régionales en Bretagne : le président sortant Loïg Chesnais-Girard (PS) affrontera son ex vice-président, Thierry Burlot (LREM) (France 3)
Article rédigé par France 3 - A. Peyrout, M. Benito, J.-M. Noël, C. Beauvallet
France Télévisions
France 3

Le premier tour des élections régionales se déroulera dimanche 20 juin. En Bretagne, la campagne s’est transformée en duel fratricide. Le président sortant resté au Parti socialiste, Loïg Chesnais-Girard, affronte son vice-président, de La République en marche.

En Bretagne, la campagne des élections régionales (20 et 27 juin) n’est pas de tout repos. Le président sortant, membre du Parti socialiste, va devoir affronter son vice-président, issu de La République en marche. Toutefois, les habitants sont éloignés de ces querelles. Sur un marché de Rennes (Ille-et-Vilaine), certains ne connaissent pas leur président de région, Loïg Chesnais-Girard. En revanche, son prédécesseur, Jean-Yves le Drian, aujourd’hui au gouvernement, était très connu.

L’héritage de Jean-Yves le Drian

Loïg Chesnais-Girard est resté loyal au ministre des Affaires étrangères. "J’assume le parcours commun que nous avons fait. Dix années, ça compte dans ma vie", estime le président sortant. Et d’ajouter : "Je suis de gauche. J’emmène avec moi des hommes et des femmes qui veulent me rejoindre pour le projet que j’offre à la Bretagne." Mais un homme lui dispute cet héritage, Thierry Burlot, son ancien vice-président. Le concerné a décidé de faire cavalier seul, sous les couleurs de La République en marche. "Loïg Chesnais-Girard a souhaité clairement s’afficher à gauche, avec deux conditions : pas de marcheurs sur sa liste et au deuxième tour un accord avec Europe Écologie les Verts. Ce n’était pas le choix de Jean-Yves le Drian, ce n'est pas le nôtre", juge Thierry Burlot. De son côté, le ministre des Affaires étrangères tente de calmer le jeu et appelle les deux rivaux à faire front commun contre le Rassemblement national.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.