Du débat, il y en a eu hier, dimanche 15 janvier, peut-être parce que Manuel Valls est redevenu lui-même, assumant son bilan. "J'en ai un peu marre que l'on critique la France", a-t-il lancé, avant de se faire reprendre par Vincent Peillon. "On ne critique pas la France, mais une politique", a-t-il répondu, l'interpellant sur l'accueil des migrants. "Les Français étaient peut-être plus généreux que leurs dirigeants".Valls seul contre tousL'ancien Premier ministre s'est aussi fait attaquer par Arnaud Montebourg sur les travailleurs détachés. "Il est une chose où la France n'a rien fait, c'est sur les travailleurs détachés, qui est une forme de dumping social à domicile", a-t-il lâché. "Nous sommes en train de réviser cette directive", a rétorqué Manuel Valls, encore seul contre tous quand le sujet de la légalisation du cannabis est abordé. Plusieurs candidats y sont favorables, mais pas lui.