Loi "sécurité globale" : des manifestations partout en France
Le projet de loi "sécurité globale" et son article 24, qui restreint la possibilité de filmer les forces de l'ordre, a rassemblé des milliers de manifestants, dès vendredi 27 novembre.
À Montpellier, dans l’Hérault, 2 000 personnes se sont rassemblées, samedi 28 novembre en matinée, pour dénoncer la loi dite de "sécurité globale" et son article 24 très controversé. Le texte, qui restreint la possibilité de filmer les forces de l’ordre, est jugé liberticide par les manifestants : "On est censés rester chez soi pour limiter le développement du virus, et on nous fait passer une loi qui viole tous les principes de liberté", s'insurge Sophie Mazas, avocate et présidente de la Ligue des droits de l’Homme dans l'Hérault.
De rares incidents
À La Rochelle, en Charente-Maritime, 1 000 personnes se sont réunies : l’agression de Michel Zecler, samedi 21 novembre, et l’évacuation d’un camp de migrants place de la République, lundi 23 novembre, ont renforcé la controverse autour de cette loi. D’autres manifestations ont commencé vendredi 27 novembre au soir, comme à Nantes (Loire-Atlantique) : un millier de personnes étaient rassemblées, et quelques incidents ont éclaté. À Paris, "le rassemblement, d’abord interdit, a été autorisé par le tribunal administratif", rapporte Lionel Feuerstein, journaliste France Télévisions, en direct de la place de la République pour le 12/13.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.