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Projet de loi immigration : Olivier Dussopt se dit "ouvert sur la forme" que peut prendre la régularisation des métiers en tension

L'article 3, qui concerne l'attribution d'un titre de séjour aux travailleurs sans-papiers dans des secteurs en tension, constitue depuis de nombreux mois un sujet épineux à droite.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre du Travail Olivier Dussopt, à Paris, le 18 octobre 2023. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

Le ministre du Travail Olivier Dussopt a défendu, dimanche 5 novembre, l'instauration d'un nouveau titre de séjour pour les métiers dits en tension, un article du projet de loi immigration auquel s'oppose une partie de la droite, tout en se disant "ouvert sur la forme" que peut prendre cette disposition. "J'ai dit depuis le début que j'étais très ouvert sur la forme. Je pense que le titre de séjour avec l'article 3 est une bonne méthode, mais si une autre solution émerge du débat parlementaire, pourquoi être fermé ?", a-t-il expliqué sur France 3, à la veille du début de l'examen du texte au Sénat.

Les deux pans de la majorité sénatoriale, la droite et le centre, refusent de s'accorder sur cet article 3, qui prévoit un titre de séjour d'un an renouvelable pour les travailleurs en situation irrégulière employés dans des secteurs en pénurie de main d'œuvre. Olivier Dussopt espère "trouver des compromis au Sénat et à l'Assemblée pour une adoption par une voie classique", sans recours au 49.3. 

"L'objectif que nous avons, c'est de permettre à des gens qui sont intégrés, parce qu'ils travaillent et dans des métiers difficiles où il est difficile de recruter" d'être "sécurisés", a-t-il insisté, affirmant que c'est aussi une manière d'apporter de la stabilité à "leurs employeurs". Une soixantaine de métiers sont considérés comme des métiers en tension, selon le ministre, qui a cité l'industrie, les services à la personne, mais aussi l'hôtellerie. L'attribution d'un titre de séjour via l'article 3 pourrait concerner "7 000 à 8 000 personnes par an", estime Olivier Dussopt.

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