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Présidence de l'UMP : guerre des mots sans merci entre Fillon et Copé

L'ancien Premier ministre estime que le secrétaire général de l'UMP recherche "le buzz à tout prix". Lequel dénonce à son tour "l'excès" de son rival.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
François Fillon et Jean-François Copé lors du débat organisé par l'émission de France 2 "Des paroles et des actes", le 25 octobre 2012.  (MIGUEL MEDINA / AFP)

SUCCESSION A L'UMP – La guerre des mots entre Fillon et Copé s'accentue à une semaine de l'élection du nouveau président de l'UMP. Dans une interview publiée dimanche 11 novembre sur Le Parisien.fr, l'ancien Premier ministre accuse l'actuel secrétaire général de l'UMP de "rechercher le buzz à tout prix", faisant allusion aux propos de son rival sur les pains au chocolat qui seraient arrachés à des non-musulmans dans des banlieues pendant le ramadan.

"Ça peut éventuellement marcher de façon immédiate, mais pas sur le long terme", commente François Fillon dans le quotidien, estimant qu'"il faut absolument essayer de rassembler le pays pour qu'il accepte des réformes difficiles". Et d'ajouter : "Cliver pendant la campagne pour ensuite essayer de tendre la main à tous les Français, c'est un peu facile. Moi, je ne tiens pas de double discours : un pour les adhérents et un pour les Français".

Copé fustige "l'excès" de Fillon

Interrogé sur l'état dans lequel Jean-François Copé laisse le parti, en tant que secrétaire général, François Fillon répond que "le nombre d'adhérents est convenable grâce à l'attrait que créait Nicolas Sarkozy""En revanche, je ressens beaucoup d'insatisfaction chez les militants sur le fait qu'on ne leur demande pas leur avis. Ils ont le sentiment de recevoir toujours des instructions depuis Paris qui ne sont pas forcément bien adaptées au terrain", commente-t-il.

Invité du Grand Rendez-vous d'Europe 1, i-Télé et Aujourd'hui en France, le candidat Jean-François Copé a répondu aux attaques de son rival. "Je n’entrerai pas sur la forme, sur ces mots qui me paraissent déplacés, qui même parfois me laissent à penser que je ne reconnais pas François Fillon dans cette tonalité", a-t-il déclaré. Selon lui, "il y a visiblement une expression qui est un peu dans l'excès de la part de François Fillon".

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