Cet article date de plus de douze ans.

Première journée chahutée au Salon de l'Auto

Le Mondial de l'Automobile a ouvert ses portes ce samedi matin sous les protestations d'une cinquantaine de salariés de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois. Plus de 350 salariés de l'usine Ford de Blanquefort (Gironde) sont ensuite arrivés, menés notamment par Olivier Besancenot et Jean-Luc Mélenchon. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, resté dans son département de Saône-et-Loire, a répondu sur Twitter.
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Christian Hartmann Reuters)

"Visiteurs du Mondial de l'Automobile, ne vous inquiétez pas. Nous sommes juste venus sensibiliser l'opinion publique et mettre un carton rouge au gouvernement et à Arnaud Montebourg " a crié Tanja Sussest, déléguée du SIA, le syndicat majoritaire à PSA-Aulnay, une usine promise à la fermeture dans deux ans.

Mais selon le ministère du Redressement productif, il n'a jamais été question pour Arnaud Montebourg de revenir ce week-end au Salon où il s'était déjà  rendu jeudi et vendredi. L'agenda du ministre transmis officiellement par Bercy la semaine dernière mentionnait pourtant bien la participation de M. Montebourg à "l'ouverture officielle du salon de l'automobile ", ce samedi à 9H30.

Vers 15h, Arnaud Montebourg a réagi sur Twitter en écrivant qu'il se rendrait "comme prévu au salon samedi prochain" .

 

"Ford sauvons les
emplois" (salariés)

Juste après l'intervention
des salariés de PSA d'Aulnay, 360 salariés de Ford, de l'usine de Blanquefort
(Gironde) ont débarqué au Salon de l'Auto. A leurs côtés, Philippe Poutou, ex-candidat
du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, Olivier Besancenot,
ancien porte-parole du NPA et Jean-Luc Mélenchon, candidat de Front de Gauche à
la présidentielle. 

Olivier Besancenot à dénoncé
"un gouvernement qui a choisi son camp" alors "qu'il peut
imposer une loi pour interdire tous les licenciements (...), ce qui peut-être
fait en une journée".

Jean-Luc Mélenchon a lui dénoncé ces entreprises dont l'objectif premier est
"comment faire du fric" .

Les salariés de Ford ont
traversé les couloirs bondés du salon en tenant des grands autocollants
"Ford, sauvons les emplois" et ont scandé "rien n'est à eux,
tout est à nous"
.

 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.