Première journée chahutée au Salon de l'Auto
"Visiteurs du Mondial de l'Automobile, ne vous inquiétez pas. Nous sommes juste venus sensibiliser l'opinion publique et mettre un carton rouge au gouvernement et à Arnaud Montebourg " a crié Tanja Sussest, déléguée du SIA, le syndicat majoritaire à PSA-Aulnay, une usine promise à la fermeture dans deux ans.
Mais selon le ministère du Redressement productif, il n'a jamais été question pour Arnaud Montebourg de revenir ce week-end au Salon où il s'était déjà rendu jeudi et vendredi. L'agenda du ministre transmis officiellement par Bercy la semaine dernière mentionnait pourtant bien la participation de M. Montebourg à "l'ouverture officielle du salon de l'automobile ", ce samedi à 9H30.
Vers 15h, Arnaud Montebourg a réagi sur Twitter en écrivant qu'il se rendrait "comme prévu au salon samedi prochain" .
Je serai, comme prévu, au #mondial de l'automobile samedi prochain.
— Arnaud Montebourg (@montebourg) September 29, 2012
Je veux rencontrer les salariés de #PSA que j'ai déjà vus à 3 reprises et qui défendent légitimement leur travail.
— Arnaud Montebourg (@montebourg) September 29, 2012
"Ford sauvons les
emplois" (salariés)
Juste après l'intervention
des salariés de PSA d'Aulnay, 360 salariés de Ford, de l'usine de Blanquefort
(Gironde) ont débarqué au Salon de l'Auto. A leurs côtés, Philippe Poutou, ex-candidat
du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle, Olivier Besancenot,
ancien porte-parole du NPA et Jean-Luc Mélenchon, candidat de Front de Gauche à
la présidentielle.
Olivier Besancenot à dénoncé
"un gouvernement qui a choisi son camp" alors "qu'il peut
imposer une loi pour interdire tous les licenciements (...), ce qui peut-être
fait en une journée".
Jean-Luc Mélenchon a lui dénoncé ces entreprises dont l'objectif premier est
"comment faire du fric" .
Les salariés de Ford ont
traversé les couloirs bondés du salon en tenant des grands autocollants
"Ford, sauvons les emplois" et ont scandé "rien n'est à eux,
tout est à nous" .
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