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Pour Hollande, il est nécessaire d'affronter la crise et de donner priorité aux jeunes

Lors de son meeting, qui s'est tenu lundi soir dans une salle de spectacle parisienne, François Hollande a mis en avant la nécessité d'affronter une crise qui ne disparaîtra pas avec l'élection présidentielle et de donner la priorité à la jeunesse
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
François Hollande, le 12 septembre 2011, au Trianon, à Paris. (AFP/FRED DUFOUR)

Lors de son meeting, qui s'est tenu lundi soir dans une salle de spectacle parisienne, François Hollande a mis en avant la nécessité d'affronter une crise qui ne disparaîtra pas avec l'élection présidentielle et de donner la priorité à la jeunesse

Au coeur de la campagne pour la primaire PS d'octobre, le député de Corrèze a promis de "dire la vérité aux Français". Le député de Corrèze s'est exprimé devant un écran barré d'une phrase : "Le 9 octobre avec François Hollande, nous avons un avenir à changer". Revenant sur l'accident qu a fait un mort sur un site nucléaire du Gard, il a rappelé la nécessité de "repenser la part du nucléaire dans la production d'électricité".
Evoquant les révélations de Robert Bourgi sur des fonds occultes de chefs d'Etat africains qui auraient été reçus par des ministres et ex-présidents français, il s'est étonné "que face à la gravité de telles assertions, le garde des Sceaux n'ait pas déjà diligenté par le parquet de Paris une enquête".

A quatre semaines du premier tour de la primaire, François Hollande a appelé à voter à "la seule élection que les socialistes sont sûrs de gagner". "Si nous n'avions pas un succès à ces primaires, ce serait la meilleure nouvelle pour la droite et son candidat Nicolas Sarkozy", a-t-il prévenu, invitant les Français "à nous donner le premier élan, la première force, la première légitimité, la première victoire à l'élection présidentielle".François Hollande a appelé à passer, dès le lendemain de la primaire, un "contrat de gouvernement" avec les écologistes et à rassembler la gauche, "même la gauche boudeuse".

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Il est aussi revenu sur la crise qui "ne disparaîtra pas avec Nicolas Sarkozy, ce serait trop simple". "Nous le battrons le 6 mai mais cette crise, elle sera toujours là", a dit le candidat, qui prône une vaste réforme fiscale dès le début de son mandat s'il est élu président.

L'ancien premier secrétaire du PS a par ailleurs dit assumer son choix de recréer en cinq ans les postes supprimés dans l'Education nationale par Nicolas Sarkozy. Créer "12.000 postes par an de personnel éducatif" coûtera selon lui 500 millions d'euros par an, l'équivalant du "bouclier fiscal". "Que préfère-t-on : un bouclier pour les plus riches ou un fer de lance pour la réussite de chacun ? Moi j'ai choisi'".

Le chanteur Benjamin Biolay, le directeur de théâtre Jean-Michel Ribes, des élus parisiens comme Annick Lepetit et Daniel Vaillant et le député de Guadeloupe Victorin Lurel faisaient partie de l'assistance.

François Hollande sera mardi à Strasbourg et mercredi à Lyon, avant de participer jeudi au premier débat télévisé entre les six candidats à la primaire.

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