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Pour Daniel Cohn Bendit, les listes d'Europe-Ecologie sont les seules à offrir une véritable alternative

"L'UMP et le PS n'ont pas envie que ça change", a estimé lundi Daniel Cohn-Bendit, lors d'un meeting à Strasbourg.Pour lui, les premiers soutiennent la politique du gouvernement, les seconds se satisfont de leur gestion, depuis six ans, de 20 des 22 régions françaises.
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Daniel Cohn-Bendit (© France televisions)

"L'UMP et le PS n'ont pas envie que ça change", a estimé lundi Daniel Cohn-Bendit, lors d'un meeting à Strasbourg.

Pour lui, les premiers soutiennent la politique du gouvernement, les seconds se satisfont de leur gestion, depuis six ans, de 20 des 22 régions françaises.

"C'est contre cet immobilisme que nous développons notre programme", a précisé Daniel Cohn-Bendit en prônant "une coordination des politiques écologiques de toutes les régions" contre "le socialisme dans une seule région" des "barons" du PS.

Alors que les listes d'Europe Ecologie semblent marquer le pas dans les sondages, il a estimé que "Si nous arrivons à nous implanter dans le paysage politique français, ça veut dire que la France ne sera plus soumise au bipartisme".

L'Alsace constitue l'un des seuls espoirs de conquête pour le mouvement de Cohn-Bendit même si les sondages, qui donnaient d'abord la liste de Jacques Fernique (tête de liste d'Europe Ecologie) devant la gauche puis victorieuse le 21 mars, prédisent désormais un succès de l'UMP.

Lepage et Waechter soutiennent la tête de liste d'Europe Ecologie en Alsace
Dans la perspective d'une victoire, Corinne Lepage, présidente de Cap 21et vice-présidente du Modem, est venue soutenir la liste de Jacques Fernique, ce qui a suscité le courroux de François Bayrou.

Elle a expliqué sa présence par la perspective de voir émerger en Alsace la "troisième voie" que le mouvement centriste veut également incarner. Aucune voix ne doit manquer pour qu'elle arrive en tête", a-t-elle dit à des journalistes. "Je ne me contente pas des effets d'estrade, je passe aux actes", a-t-elle ajouté.

Pour sa part, Antoine Waechter, qui a rejoint la liste d'Europe Ecologie en Alsace, avec son mouvement écologiste indépendant, a lui aussi plaidé pour cette troisième voie. Nous voulons constituer une force centrale capable de créer des partenariats majoritaires", a-t-il affirmé.

Dans la perspective du deuxième tour en Asace, celui qui a quitté les Verts - qu'il a porté avec un autre sur les fonds baptismaux - par refus d'un ancrage à gauche du parti, a précisé sa position: "On peut avoir un partenariat à condition que le partenaire en face soit d'une dimension à peu près équivalente, ce qui est le cas (du PS) en Alsace", a-t-il dit en estimant que l'écologie serait "noyée dans la masse" à droite.

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