Cet article date de plus de treize ans.

Pour Alain Juppé, décider d'augmenter la TVA "mérite réflexion"

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré samedi matin, à Bordeaux, vouloir "simplement qu'on réfléchissse" à une éventuelle hausse de la TVA affirmant que "la décision (n'était) pas prise".
Article rédigé par Francetv 2012
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Alain Juppé dans sa ville, Bordeaux. (PATRICK BERNARD / AFP)

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a déclaré samedi matin, à Bordeaux, vouloir "simplement qu'on réfléchissse" à une éventuelle hausse de la TVA affirmant que "la décision (n'était) pas prise".

Interrogé sur un possible relèvement du taux de TVA réduit à 5,5% dans la restauration et les travaux à domicile, dans le cadre des mesures de rigueur qui seront annoncées lundi par le gouvernement, M. Juppé, également maire de Bordeaux, a répondu : "Je ne veux pas défendre la TVA. Je voudrais simplement qu'on réfléchisse (à cette hausse) et qu'on sorte un peu des idées toutes faites en disant que la TVA est un mauvais impôt".

"Est-ce qu'on n'a pas besoin aujourd'hui, si l'on veut lutter contre les délocalisations, d'avoir un impôt qui corrige le poids de nos charges sociales, qui favorise nos exportations et qui n'encourage pas les importations ? Ca mérite réflexion avant de dire que la TVA est un mauvais impôt, un impôt injuste", a-t-il expliqué, précisant que "la décision (n'était) pas prise".

"Si la TVA permet à notre pays de reconquérir des parts de marché à l'international, en particulier, c'est bon pour l'emploi. Ca va nous permettre d'exporter davantage et donc de créer des emplois. Et donc, c'est bon pour les plus modestes, parce que ceux qui sont frappés le plus, ce sont les chômeurs", a ajouté M. Juppé.

Le ministre, qui a prévu de regagner Paris en fin de soirée, a assuré qu'il prendrait "(sa) part" dans les arbitrages que le gouvernement doit faire ce week-end, estimant que "le bon équilibre" constituait à "être plus vertueux dans les dépenses de fonctionnement, mais à investir davantage dans les dépenses d'avenir".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.