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Philippe Poutou (NPA) : "la priorité est de dégager Sarkozy et sa bande"

Invité mardi 24 janvier des "4 Vérités" sur France 2, Philippe Poutou a estimé que la "priorité" est de dégager "Nicolas Sarkozy et sa bande". Le candidat du NPA (trotskiste) a indiqué qu'il ne dispose pour l'instant que de 371 parrainages.
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Philippe Poutou (4 janvier 2012) (AFP/Denis Charlet)

Invité mardi 24 janvier des "4 Vérités" sur France 2, Philippe Poutou a estimé que la "priorité" est de dégager "Nicolas Sarkozy et sa bande". Le candidat du NPA (trotskiste) a indiqué qu'il ne dispose pour l'instant que de 371 parrainages.

Philippe Poutou a appelé mardi sur France 2 à voter NPA "dès le premier tour, en espérant qu'on y soit". Car le seul candidat ouvrier de cette élection n'est pas sûr d'avoir ses parrainages, n'ayant réuni pour l'instant que 371 signatures.

Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) à l'Elysée a jugé mardi que François Hollande n'était pas "la solution". "Il ne s'en prendra pas au capital", "On pense que le PS est dans une logique libérale", a-t-il déclaré aux 4 Vérités, dont il était l'invité.

Il n'exclut pas toutefois un "éventuel appel" à voter pour le Parti socialiste au second tour de l'élection présidentielle, puisque la priorité est "de dégager Nicolas Sarkozy et sa bande"

"L'argent existe"

M. Poutou a insisté sur ses différences fondamentales avec la rue de Solférino. "Nous on défend l'expropriation des banques" car "l'argent existe" : "le CAC a fait 46 milliards d'euros de bénéfices au premier semestre 2011". "Il faut une politique qui s'affronte au capital".

Interrogé sur les sondages, qui ne le créditent pas même de 1% des suffrages, et sur l'absence de mobilisation à l'extrême-gauche, il a estimé qu'il y avait "une démoralisation" des classes populaires. Il a rappelé que "la mobilisation pour les retraites s'est terminée en défaite".

A défaut d'entente politique, il entend discuter rapidement "avec le Front de gauche d'une riposte contre la TVA sociale". Pour ce candidat qui continue à travailler à l'usine pendant la campagne électorale, la lutte passe d'abord par le terrain social.

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