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Philippe Poutou a utilisé l'humour et la parodie pour ses clips officiels de campagne

Philippe Poutou a parodié le film "The Artist" dans son dernier clip officiel de campagne publié jeudi 19 avril. Le candidat du Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) avait déjà détourné le jeu "Question pour un champion".
Article rédigé par Adrian Buffel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Capture d'écran du clip officiel de Philippe Poutou (DR)

Philippe Poutou a parodié le film "The Artist" dans son dernier clip officiel de campagne publié jeudi 19 avril. Le candidat du Nouveau parti anti-capitaliste (NPA) avait déjà détourné le jeu "Question pour un champion".

Philippe Poutou viserait-t-il une palme pour le prochain festival de Cannes ? Une chose est sûre, le candidat du Nouveau parti anti-capitaliste a de l'humour. Son clip officiel de campagne publié jeudi parodie "The Artist".

Dans ce film muet en noir et blanc rythmé par une musique digne des "Temps modernes" de Charlie Chaplin, on y voit l'ouvrier de Ford mener une lutte sociale contre le patron de son entreprise qui prévoit de fermer l'usine.

Lors d'une assemblée avec ses collègues, Philippe Poutou s'exclame le poing levé : "Nos vies valent plus que leurs profits !", référence à son slogan de campagne. Le syndicaliste en colère emmène ensuite les salariés voir le patron qui menace de délocaliser.

"Pas besoin de votre permission, on réquisitionne cette usine !", lance-t-il.

Pas de "séquestration en groupe" toutefois, mais une négociation âpre qui aboutit au licenciement du chef d'entreprise.

"Partez donc, conclut le syndicaliste, poussant le patron à fuir sous les huées des salariés. Mais les machines restent ici !"

Philippe Poutou se retrouve alors devant la grande Arche de la Défense entourée de gratte-ciel, manifestement pour s'attaquer au monde de la finance, lâchant un "au suivant !", avant le dernier clap de fin.

Dans son précédent clip de campagne, le candidat du NPA avait parodié le jeu "Question pour un champion".

Lors de la remise de ses 500 signatures au Conseil constitutionnel, il s'était dit "très heureux" de remporter "l'Oscar du petit candidat".

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