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Pas d'alliance de l'UMP avec le FN, sous peine d'exclusion

A dix jours des cantonales, Nicolas Sarkozy a été très clair avec l'état-major de son parti, qu'il recevait à déjeuner: "tous ceux qui feraient alliances avec le FN seraient exclus de l'UMP". _ Quant à l'éventualité d'un front républicain, pour faire barrage au FN au second tour, elle sera examinée mercredi prochain, lors d'un bureau politique de l'UMP.
Article rédigé par franceinfo
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Que les choses soient claires : pas question d'une quelconque alliance de l'UMP avec le Front national. A dix jours des cantonales, Nicolas Sarkozy a posé ses conditions. Il recevait à déjeuner à l'Elysée l'état-major de son parti, pour poser ses conditions : “tous ceux qui feraient alliance avec le Front national seraient exclus de l'UMP”.
_ N'en déplaise à Christian Vanneste, député UMP du Nord qui avait préconisé des alliances électorales avec le parti d'extrême-droite...

Voilà pour la ligne officielle. Et si ça ne suffit pas ? Si, au soir du premier tour, l'UMP est éliminée ? Verra-t-on des fronts républicains fleurir, pour barrer la route au FN ? “Il faut d'abord tout faire pour éliminer le Front national (...) On verra, après le premier tour! Mais on ne va pas commencer à appeler à voter pour la gauche!”, a estimé le chef de l'Etat.

Histoire de remettre en place certains des hauts dignitaires présents, comme le président du Sénat Gérard Larcher ou la ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, qui ont déjà appelé à voter socialiste en cas de duel FN-PS... Ce sont des “initiatives personnelles”, qui “n'engagent que leurs auteurs” , selon le président.

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