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Politique : Élisabeth Borne ne sollicitera pas le vote de confiance des parlementaires

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Élisabeth Borne : pas de vote de confiance des parlementaires
Élisabeth Borne : pas de vote de confiance des parlementaires Élisabeth Borne : pas de vote de confiance des parlementaires
Article rédigé par France 2 - D. Karcher-Mourgues, T. Curtet, J. Ababsa, T. Mongellaz, T. Dorseuil
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La Première ministre prononcera mercredi 6 juillet son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. Élisabeth Borne ne sollicitera pas le vote de confiance, faute d'une majorité assurée. Elle n'est pas la première à y renoncer.

Lundi 4 juillet, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a annoncé qu’Élisabeth Borne ne sollicitera pas la confiance des parlementaires lors de son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale, prévu mercredi 6 juillet. Sans majorité absolue, le risque était trop grand de voir le gouvernement renversé. Pour l’extrême-droite, ce n’est pas une surprise. Les Républicains considèrent eux qu’il n’y avait pas d’autre solution, et que ce n’est pas la première à le faire.

Quatre précédents

Effectivement, avant Élisabeth Borne, quatre Premiers ministres n’ont pas demandé la confiance des parlementaires. À chaque fois, c'était face à une majorité fragile. Pierre Bérégovoy en 1992, Édith Cresson en 1991 et Michel Rocard en 1988. À l’époque dans la majorité, Jean-Luc Mélenchon s’était rangé derrière cette décision, mais pas cette fois. Pour marquer leur désaccord, les députés de la Nupes comptent déposer une motion de censure contre le gouvernement. Elle a peu de chance d’aboutir pour l’heure.

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