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Paris se félicite de la chute du régime Kadhafi

Une réunion du Groupe de contact sur la Libye pourrait se tenir mercredi pour dessiner l’après-Kadhafi. Le régime libyen vit, à Tripoli, ses dernières heures, se félicite Paris. _ Nicolas Sarkozy invite le Premier ministre du Conseil national de transition à venir à Paris dès mercredi. _ Sur France Info, les réactions officielles des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Alain Juppé et Gérard Longuet.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Alain Juppé propose d’organiser dès la semaine prochaine à Paris une réunion extraordinaire du Groupe de contact sur la Libye. "L’Union africaine, la Ligue arabe, l’ONU, l’Union européenne, les Etats-Unis et tous les pays qui souhaiteront y participer seront les bienvenus", poursuit le ministre des Affaires étrangères. Il s’agira de "fixer la feuille de route" de la communauté internationale, "au côté" du Conseil national de transition (CNT), l’organe politique des opposants au régime Kadhafi.
_ "Il appartient aux Libyens seuls de construire la Libye de demain", souligne Alain Juppé.

Kadhafi est "dans un isolement total" (Gérard Longuet)

"C’est le dernier carré, c’est le dernier réduit, avec un isolement total", analyse le ministre de la Défense, commentant la situation à Tripoli. "Il est très probable que le colonel Kadhafi soit encore sur place", poursuit Gérard Longuet.

"Aujourd’hui, l’aspect militaire, je l’espère, va cesser. Et c’est l’aspect politique, c'est-à-dire le Groupe de contact, qui va prendre la relève (…) Kadhafi devra rendre compte au Tribunal pénal international", déclare le ministre de la Défense.

"Il y a un Etat de droit à organiser, cela ne se fait pas du jour au lendemain, et je pense que la Libye demandera et obtiendra l’appui international. L’Union européenne qui avait été un petit peu discrète, sera sans doute mobilisée sur le plan matériel", estime Gérard Longuet.

"Heureuse que la France ait été à l'initiative" (Martine Aubry)

Une victoire? "Oui, je crois que ça l'est, parce qu'il s'est engagé au bon
moment. On sait que ça avait été un peu tardif pour la Tunisie et
pour l'Egypte et je le dis: je suis heureuse que la France ait
été à cette initiative", a déclaré la candidate à la primaire socialiste ce soir sur TF1.

Nicolas Sarkozy "avait beaucoup à se faire pardonner" (François Hollande)

"Il avait beaucoup à se faire pardonner. Rappelez-vous
comment Nicolas Sarkozy avait accueilli Kadhafi à la fin de
l'année 2007, avec quel protocole, avec quel déploiement de
moyens et avec quel aveuglement par rapport aux crimes qui
avaient déjà été commis par Kadhafi", a dit le député de
Corrèze, autre candidat à la primaire socialiste.

Gilles Halais, avec agences