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Opération réconciliation à l'Elysée : Hollande a reçu les députés frondeurs

C'est à la table du Conseil des ministres que le dialogue a été renoué. Un dialogue nourri, "très cash" paraît-il... pendant lequel Hollande a tenté de recoller les morceaux - finie, l'idée d'éventuelles sanctions contre ces députés qui menaçaient de faire capoter la loi Macron, ce qui a forcer le gouvernement à passer par le 49.3.
Article rédigé par franceinfo
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  (François Hollande a reçu les frondeurs à l'Elysée, pendant près de deux heures et demie © REUTERS/ Gonzalo Fuentes)

Un verre et quelques chips, mais pas n'importe où : à la table du Conseil des ministres, à l'Elysée donc : pour se rabibocher avec les députés frondeurs, François Hollande les a fait passer par la grande porte. Pendant près de deux heures et demi mercredi soir, le président de la République a donc reçu 14 députés, représentant ces députés récalcitrants à la politique du gouvernement. Il "nous a dit sa volonté de rassemblement" , raconte Barbara Romagnan, propulsée porte-parole d'un soir. "On a la même mais on pense aussi que le rassemblement passe par le changement d'un certain nombre de politiques" .

Les frondeurs à l'Elysée : "ça s'est bien passé", résume Barbara Romagnan

Quel était le message des frondeurs ? Que la politique actuelle "ne passe pas auprès de la majorité" . Mais que "l'essentiel est qu'il y ait un dialogue",  selon les mot de Pouria Amirshahi. "Le dialogue est noué" , enchaîne Christian Paul. "C'était un vrai échange, pas une rencontre pour se faire des reproches. François Hollande nous a écoutés, et ce qui lui a été dit ce soir était très cash."

Quoi, par exemple ? "Nous lui avons dit que pour ressouder la gauche il fallait un agenda de réformes, avec par exemple une nouvelle loi bancaire, une politique d'investissements plus affirmée, des mesures de justice fiscale" , a détaillé Christian Paul.

Union pour les départementales

Reste que François Hollande a été très clair : il n'y aura "pas de changement, ni de ligne ni de Premier ministre" en cas de défaite électorale.

Car c'est l'urgence du moment, que rappelait un peu plus tôt dans la journée Manuel Valls : "rassembler, dès le premier tour des départementales, contre la montée particulièrement inquiétante du Front national" . Et au-delà, éviter que la majorité ne continue à se fissurer.

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