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Nouvelle Calédonie : Nicolas Sarkozy en pacificateur

Au terme de sa visite de trois jours en Nouvelle Calédonie, le président français a affirmé sa volonté de respecter scrupuleusement les accords de Nouméa. Et donc la décision qui sortira des urnes lors d'un référendum sur l'indépendance de l'archipel entre 2014 et 2018.
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“Tout pousse chez moi à croire au maintien de la Calédonie dans la France ” mais “si les Calédoniens font un autre choix, je le respecterai et l'accompagnerai ”. Devant 3.000 personnes réunies dans la périphérie de Nouméa, Nicolas Sarkozy s'est présenté en garant des accords de Nouméa signés en 1998. Ceux-ci-prévoient l'organisation d'un référendum sur l'indépendance ou le maintien au sein de la République de la Nouvelle-Calédonie.

“Je dirais même que ma conviction personnelle m'oblige davantage à l'endroit de ceux qui n'ont pas les mêmes convictions, pour qu'ils soient assurés que la parole ne sera pas trahie” a ajouté le président.

Preuve de sa volonté de marquer son respect pour l'identité kanake, il a salué le choix des deux drapeaux -kanak et tricolore- pour représenter la Nouvelle-Calédonie, comme par exemple aux Jeux du Pacifique qu'il a ouverts hier samedi. “Ces deux drapeaux illustrent la reconnaissance mutuelle des deux légitimités qui fondent la Nouvelle-Calédonie”.

Xavier Renauld

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