Nicolas Sarkozy continue de se raser, mais il ne pense plus à la présidentielle tous les matins, si l'on en croit ses déclarations. Il a assuré, jeudi 19 février sur Europe 1, que sa candidature à l'élection présidentielle de 2017 n'était "pas obligatoire", tout en expliquant qu'il travaillait à l'"alternative"."Si ce n'est pas moi, ce n'est pas moi", a philosophé l'ancien président, alors qu'Alain Juppé a d'ores et déjà fait part de son intention de concourir à la primaire UMP. Un peu plus tard, il a tout de même glissé un malicieux "réessayez-moi" à un auditeur.Aucune alliance avec le FNPar ailleurs, le président de l'UMP a de nouveau exclu toute alliance de son parti avec le Front national. "Une voix pour Madame Le Pen est une voix pour la gauche", a-t-il martelé, prévenant, à quelques semaines des élections départementales, que "tout responsable UMP qui conclura un accord avec le Front national sera[it] immédiatement exclu".Sur RTL, le président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, venait, lui, d'affirmer qu'il était favorable à des alliances "au cas par cas" entre les deux formations pour les départementales. De quoi relancer les crispations à l'UMP. Le parti s'est, en effet, divisé sur la conduite à adopter après l'élimination de son candidat face au PS et au FN lors de la législative partielle dans le Doubs, finalement remportée par les socialistes.