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Nicolas Sarkozy s'est déplacé au Havre jeudi pour parler de la politique maritime en France

Défendant avec force son idée de "prime obligatoire", le chef de l'Etat a poursuivi sur sa lancée de la veille: "nous devons nous adapter et nous avons tous les atouts pour réussir".Il faut "développer les métiers de la mer, des transports, de la logistique", a lancé le Président aux marins, fustigeant au passage "les conflits sociaux".
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Nicolas Sarkozy visite le port du Havre, le 21 avril 2011. (AFP - Philippe Wojazer)

Défendant avec force son idée de "prime obligatoire", le chef de l'Etat a poursuivi sur sa lancée de la veille: "nous devons nous adapter et nous avons tous les atouts pour réussir".

Il faut "développer les métiers de la mer, des transports, de la logistique", a lancé le Président aux marins, fustigeant au passage "les conflits sociaux".

"Je suis passionné mais je crois que (dans les ports français) bat un des poumons économiques majeurs de la France", a-t-il lancé, tout en regrettant le retard pris par les ports hexagonaux sur leurs concurrents européens.

"Le premier port pour les containers français, c'est Anvers! Je suis profondément européen, mais quand même!", s'est-il exclamé, expliquant qu'il comptait sur la réforme portuaire pour redresser la situation qui permettra "de faire aussi bien, et même de faire mieux qu'Anvers".

Sarkozy dénonce les conflits sociaux et les lourdeurs administratives

"On a une réputation en France: on est intelligent, un pays avec un cadre de vie extraordinaire, où il fait bon vivre" mais "les conflits sociaux, les paralysies, les lourdeurs administratives, ça nous a fait un mal considérable. Surtout que dès que quelqu'un fronçait les sourcils, on cédait. Evidemment ça crée des habitudes!", a déclaré Nicolas Sarkozy.

"Mes prédécesseurs ont fait une bibliothèque ou un musée. C'est très bien", a-t-il affirmé, en faisant allusion à la Bibliothèque nationale de France de François Mitterrand et au musée du Quai Branly de Jacques Chirac.

Mais "moi, je veux le Grand Paris", a-t-il affirmé, alors qu'il projette de faire du Havre le port du Grand Paris, en reliant notamment les deux villes en une heure et quart par une liaison TGV. "La réponse française à la crise, ce n'est pas la rétractation mais l'innovation, l'intelligence. C'est pour ça que j'ai voulu le Grand Paris", a-t-il insisté.

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